Les tribulations de Sam, Flavie et Salomé

Mois : décembre 2012

Kyushu d’ouest en est

Une fois débarrassés de Noël, on a pu passer à la suite : Kumamoto, Aso et Oita.

On pensait profiter de la traversée entre Shimabara et Kumamoto pour admirer la mer Ariake, mais on a dormi pendant tout le trajet et on n’en a vu que les ports. Arrivés à destination, il a fallu prendre un bus hors de prix puis un tram interminable pour rejoindre Hiroshi qui nous a hébergé pour 2 nuits. Non seulement c’est un hôte très agréable mais c’est aussi un bon cuisinier : le 1er soir, il nous a préparé une spécialité locale (un bon bouillon avec du tofu, des gâteaux de riz, des oeufs durs et d’autres trucs pas identifiés) et le 2nd, il nous a initié à l’art de préparer soi même des okonomiyakis.

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Évidemment, nous n’avons pas fait que manger, nous avons aussi visité le château médiéval, un des 3 principaux du pays. Seules les fondations et quelques tours n’ont pas été détruites, la tour principale et le palais ont été reconstruits selon les méthodes utilisées initialement (XVème siècle) et les rénovations des autres bâtiments sont toujours en cours.

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Le château étant le principal attrait de la ville, qui autrement compte surtout des centres commerciaux, nous avons repris notre chemin dès le lendemain.
Grand bien nous en a fait puisqu’il a fait très beau et que cela nous a permis d’apprécier à sa juste valeur une des plus grandes caldeiras du monde, celle du mont Aso.

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Le clou du spectacle, c’est le volcan toujours en activité au fond duquel une eau turquoise s’évapore continuellement. Tellement beau qu’on est revenus se planter devant 2 fois.

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Après s’être cassés les jambes à gravir l’un des monts, nous étions bien contents de regagner l’auberge, qu’on a renommé « Chez Mamie ». Tenue par une toute petite grand-mère, on se sentait plus chez elle qu’à l’hôtel ; peut-être parce qu’on était tout seuls, peut-être à cause de la décoration un peu vieillotte, peut-être parce qu’elle nous a préparé le Onsen et qu’après on était en pyjamas…

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On s’y est sentis tellement bien (malgré le froid, merci les zibros mobiles !) qu’on y est restés une nuit de plus. La pluie n’aidant pas, on a déclaré vendredi journée morte, l’occasion pour faire une machine, écrire dans notre journal, faire des recherches pour la suite et glander.

La journée suivante n’a pas été beaucoup plus active. On s’est déplacés à Oita, sur la côte est, où l’on s’est baladés un peu avant de déclarer forfait. Pas grand chose à voir, si ce n’est une ville japonaise classique.

8 minutes, c’est le temps qu’il a fallu en train pour rejoindre la destination suivante, mais en parler maintenant est un peu prématuré… à suivre !

Meri Kurisumasu !

En chemin pour Kumamoto, nous avons fait une étape d’une nuit à Shimabara. Au pied d’un volcan, le mont Unzen, la dite bourgade vaut le détour pour son chateau, ses maisons de samourais et ses réveillons de Noel endiablés… On a vu le chateau et les maisons, le réveillon c’était une autre histoire.

Repas de fete oblige, on a pris l’apéritif dans notre chambre d’hotel avec vue sur le chateau illuminé. Après ça, il était déjà 19h30 et il était grand temps d’aller diner. On avait repéré un restaurant dans la journée, manque de bol il fermait à 20h…on a erré un moment dans les rues désertes, et ça commençait sérieusement à sentir le réveillon-McDo quand une petite échoppe q surgi devant nous. On était 4 en tout et pour tout, nous et le couple de cuistos. Et on a été gatés ; ni dinde, ni buche mais des gyozas, des ramens et du riz sauté !

Bref, ce fut un réveillon bien calme, et ce matin dans nos chaussettes, rien qu’une vieille odeur de pieds…mais pas le temps de s’apitoyer parce que pendant que vous digérez votre foie gras en jouant avec vos playmobils, nous, on a un bateau à prendre.

Bon Noel à tous !

ps : si vous avez trouvé des cadeaux à notre attention au pied de votre sapin, merci de nous les mettre de coté 🙂

Pendant ce temps à Nagasaki…

Nous avons quitté Fukuoka vendredi après-midi par bus pour rejoindre Nagasaki. Nous y avons été accueillis par Mayumi, mère de 2 enfants, célibataire, 41 ans qui en paraît 30, infirmière scolaire, ceinture noire de karaté (demandez pas son numéro de sécu, on l’a pas). Nous avons passé 3 nuits chez eux, dans leur maison moitié japonaise, moitié desperate housewives : pièce qui devient chambre une fois les futons déroulés, domotiques partout et pour tout (un pas de plus franchi dans la sophistication des toilettes avec la lunette chauffée), déco Interiors et grosse voiture dans l’allée.

Nous avons pu profiter de la ville pendant 2 longues journées, Mayumi nous déposant en ville tôt le matin et nous récupérant le soir.

Étape obligatoire : tout ce qui concerne la guerre et l’atomisation de la ville.
Pas grand chose de neuf à apprendre dans le musée, si ce n’est quelques photos d’époque et des témoignages.

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Le parc de la paix donne une belle vue sur la ville et permet d’admirer la statue pointant le ciel pour la bombe A et le sol pour la paix.

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Le dernier spot, le plus symbolique, est ground zero, l’endroit précis au dessus duquel la bombe a explosé.

La ville a quasiment été rasée mais il reste quelques bâtiments d’avant guerre encore debouts comme l’église Oura et un pont du XVIIe siècle.

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Samedi soir, Mayumi nous a emmenés sur le mont Inasa depuis lequel on a l’impression de voler au dessus la ville, le panorama est d’ailleurs dans le top 3 des plus belles vues de nuit du monde !

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Dimanche soir, pour notre dernière soirée et pour célébrer les performances des enfants à leur tournoi de karaté, nous sommes allés manger des sushis tous ensemble. C’était une sorte de Planet Sushis (les assiettes défilent sur un tapis roulant et y’a qu’à les attraper et se goinfrer) avec tous les plats à 105 yen. Résultat : 20 assiettes expédiées…

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La tête en bas

Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa, on est au Japon, haaaaaaaaaaaaaa : résumé de nos 5 premières minutes à Fukuoka, après avoir franchi la douane avec succès.

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Et puis il a fallu revenir sur terre : mardi 18 décembre , 7h30 du mat’, quelque part dans la zone portuaire de Fukuoka, 10kg sur les épaules, 2 gâteaux dans l’estomac, et une longue marche qui nous attend pour rejoindre l’hôtel…
C’est pas qu’on s’embourgeoise mais on a pas trouvé de couchsurfing et les auberges de jeunesse ne sont pas bon marché ; et puis un peu de confort et d’intimité, ça fait pas de mal de temps en temps merde (en plus y’a plein de trucs à piquer : peignes, rasoirs, cotons-tiges, brosses à dent, dentifrice, sachets de thé, bouteilles d’eau, c’est déjà Noël!). On espère tout de même trouver d’autres solutions parce que si on nous demande si c’est onéreux, on dira oui c’est onéreux !

Mais à part ça, le Japon, depuis qu’on en parle ? Au début, il faut avouer qu’on a eu du mal à réaliser ; arrivant de Corée, la transition n’est pas aussi brutale qu’en arrivant de France, et c’est Fukuoka, pas Tokyo.
On s’attendait à être vraiment plongés dans la caricature du Japon qu’on s’est construite avec les Mangas, les animés de Miyazaki, Hard Gay, les jeux vidéos, les émissions de TV loufoques ou encore les robots mais finalement c’est plus classique que tout ça (heureusement pour les japonais peut-être !).

Au fur et à mesure qu’on évolue dans la ville, quelques indices nous font tout de même sentir qu’on y est bel et bien :
– une femme en kimono, obi, tongs et chaussettes par ci par là,
– la circulation à gauche,
– les gamins en uniforme qui sortent de l’école,
– les portes coulissantes

Et pour s’en convaincre définitivement, on a visité des lieux vraiment japonais .
Pour le côté traditionnel, on s’est promené dans un jardin japonais, avec ses arbres bien taillés et ses graviers bien ratissés. Zen attitude garantie !

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Pour le côté moderne, on a fait les magasins. Montagnes de mangas, labyrinthes de jeux vidéos, avalanches de jouets, robots, figurines, peluches en tout genre…on s’en est tiré avec une Nintendo DS, Mario Kart et des photos ridicules.

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Enfin quoi de plus japonais que la nourriture japonaise ? On a pas encore testé les sushis mais on a goûté à d’autres spécialités : les gyozas (raviolis frits), les ramens (nouilles dans un bouillon, agrémentées de viandes et/ou légumes), les okonomiyakis (sortes d’omelettes qui tuent), les donburis (porc pané et oeuf battu sur du riz)… Bref, on est loin d’avoir fait le tour mais on s’accroche !
Il y a très peu de street food ; mais le soir, à certains endroits apparaissent des yatais, petites cabanes avec au centre le « fourneau » et autour des bancs. C’est pas vraiment moins cher qu’un resto mais c’est marrant !

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Touche pas au kimchi, s*****!

Nous avons quitté notre hôte de Séoul sur une partie de bowling pour retrouver celui de Jeonju (après 3 heures de bus) pour un cours de golf.
La partie théorique était assez obscure, mais nous avons pu pratiquer notre swing !

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Ung Yong est un hôte très attentionné et généreux; il nous a invités au restaurant 2 soirs de suite, où nous avons découvert les spécialités locales et il nous a aidé à nous orienter dans la ville en nous indiquant les lieux essentiels. Tout cela se résume à un village « traditionnel » (comprendre pleins de magasins pour touristes) hanok, un lac et une artère commerciale.

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Ça ne nous a pas pris beaucoup de temps pour tout visiter et nous sommes donc allés au cinéma voir le film Hobbit, qui fut une grande déception au regard de la qualité de la 1ère trilogie.

La destination suivante s’appelle Tongyeong, sur la côte sud de la Corée, et c’est toujours par bus que nous y sommes arrivés. Nous avons failli nous arrêter à Jinju, connue pour son château, mais la pluie nous en a dissuadés. Cette même pluie nous a accueilli à Tongyeong et nous n’avons pas traîné dans les rues: direction le « jimjilbang ». Mais ouate ze flûte ? C’est juste le nom coréen pour les bains publics, mais pas n’importe quels bains publics : 5 étages avec sauna, bains d’eau chaude et très chaude, douches (debout et assis), piscine d’eau de mer et salle de sport. La salle commune du 4ème permet même de passer la nuit (c’est ouvert 24h sur 24). Dans les étages hommes et femmes, tout le monde se balade à poil, qui se lavant vigoureusement ou barbotant, qui se séchant, qui se curant les oreilles… Ambiance décontractée et le tout pour moins de 7 euros chacun ! Les hôteliers peuvent aller se rhabiller.

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Pyjama, matelas et oreiller en brique fournis !

Mais la nuit passée n’ayant pas été de tout repos, nous sommes allés dans la guesthouse d’un homme rencontré au jimjilbang.

Réveil à 7h le lendemain pour l’anniversaire virtuel de Dian’s (ouais grosse !) et ensuite départ pour l’île d’Hansando, une grande île de l’archipel de Tongyeong. Le beau temps est de la partie, tant mieux, 17° relevés dans l’après – midi et soleil toute la journée ! Au programme, de la marche, de la marche et… Ha oui : de la marche (et aussi du poisson grillé et une cargaison de riz) . Mais ça valait largement les efforts fournis.

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Un coucher de soleil pour finir en beauté puis retour à la base.

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Et lundi arriva et il fallut reprendre notre baluchon (qu’on a d’ailleurs porté toute la journée !)… Après une dernière balade à Tongyeong, et notamment la visite de reconstitutions de bateaux-tortues et du marché aux poissons (du petit, du gros, du frais, du séché, du entier, du découpé…), nous nous sommes dirigés vers la gare routière pour attraper un bus pour Busan. On ne connaissait pas du tout les horaires mais le réseau de transport public étant sur-efficace en Corée, l’achat des billets, le dépôt des sacs en soute, l’installation dans le bus et le départ n’ont pas pris plus de10 min.
Une fois à Busan, 2ème ville du pays, nous sommes directement allés à la gare maritime pour voir ce qu’il en était des ferries pour Fukuoka, et là on apprend qu’il reste des places pour le soir même ! Et ben BANCO, c’est parti pour le Japon !

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Au pays du matin froid

On s’etait bien habitué aux températures clémentes chinoises et nous voilà de nouveau en dessous de zero et dans la neige : un -10 ensolleillé nous a accueilli à Séoul samedi midi.

1er bon point pour la Corée : le passage de frontière. En 10 min c’était fait, pas besoin de visa, pas de contrôle des bagages, pas de question, juste un relevé d’empreintes et une photo.

Retour en hiver et au couchsurfing, et là ça se complique un peu… On avait bien trouvé un hôte mais on avait pas convenu de Rdv avec lui, on avait la station de métro mais pas l’adresse, on avait son numéro de téléphone mais pas de moyen de le joindre… Finalement après avoir trouvé du wifi et qu’il ait vu notre mail on a réussi à se retrouver, mais ça nous a valu une balade de 2h avec nos sacs pour occuper le temps.

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On a passé la soirée chez Jooahn, avec des amis à lui, ce qui nous a permis d’apprendre beaucoup de choses sur la Corée et les coréens, en vrac :
– 1/4 de la population est protestante et les gens sont très pratiquants, on a effectivement vu beaucoup d’églises (avec des grosses croix en néons rouges).
– les garçons (et les filles si elles le souhaitent) doivent servir l’armée pendant 2 ans pour garantir au pays une réserve de soldats formés en cas de pépins, avec le Nord notamment.
– les coréens voteront mercredi prochain pour leur nouveau président, et il y a des chances que c’est soit une femme (dont le père a fait un coup d’état, installé une dictature qui a duré 20 ans et qui a finalement été tué par balle !) . Pour encourager les gens à aller voter, cette journée sera chômée.
– dans les maisons ou appartements, on se déchausse toujours en entrant, et c’est agréable de marcher pieds nus parce que c’est chauffé par le sol.
– il y a une dizaine d’années, un incendie s’est déclaré dans le métro, depuis chaque station est équipée d’armoires à masques à gaz (nous on pensait que c’était en cas d’attaque terroristes et on trouvait ça too much).

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Dimanche matin, Jooahn est parti à la messe et nous, nous avons pris Séoul d’assaut, et pas qu’un peu ! En deux jours et en marchant beaucoup, on a eu un bel aperçu de la ville. On ne peut pas dire que ce soit une belle ville, malgré quelques jolis spots, mais c’est indéniablement une ville très agréable. En quelques pas, on peut passer d’une artère commerciale flashy à des petites rues avec des marchés ou des petits restaurants ; les temples à l’influence chinoise très marquée côtoient des églises d’architecture moderne… Derrière les buildings, on aperçoit souvent les montagnes qui entourent la cité et il y a beaucoup de parcs, d’où l’agitation des rues disparaît complètement.

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On a donc été pas mal occupé à vadrouiller à gauche, à droite mais on a aussi passé du temps avec Jooahn. On a partagé un délicieux barbecue coréen et, avant de quitter Séoul pour Jeonju, on a rejoint ses amis pour une partie de bowling, ambiance big lebowski (le peignoir et le russe blanc en moins).

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Impossible de conclure sans aborder notre nouvelle passion : la nourriture coréenne ! C’est une nourriture saine, variée , pleine de légumes et très pauvre en huile (alleluia). Les plats les plus connus sont le barbecue (bulgogi) , dont il est existe plein de variantes et le bibimbap, littéralement riz mélangé (assortiment de légumes sur du riz, avec un oeuf et de la sauce épicée). On a aussi essayé le gimbap (à peu près les mêmes ingrédients que le bibimbap mais roulés dans une feuille d’algues), la soupe de germes de soja, les raviolis, le vin de riz… Le petit plus, c’est que les plats sont souvent accompagnés d’une soupe et toujours accompagnés d’une tripotée de condiments comme des sauces épicées, des oignons, du chou-kimchi, du radis-kimchi, de la pâte de haricots… Et la street food, oh mon dieu, c’est un supplice…. Les brioches vapeurs à la viande ou aux haricots rouges, le poulet aigre-doux, les madeleines fourrées à la crème, les pancakes et les ‘gaufres’ aux haricots rouges.
Bon ça y est j’ai faim, à plus !

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Guantao strasse

Nous sommes à Qingdao depuis 3 jours à buler et nous promener dans les rues de cette ancienne ville côtière allemande (!) qui alterne entre grands immeubles chinois et grosses maisons germaniques. L’ambiance est vraiment différente des autres villes visitées jusqu’à présent et on s’y sentirait vraiment à l’aise s’il n’y avait pas un vent à vous glacer l’échine.

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Mais pour nous réchauffer, on peut quand même compter sur la spécialité locale: la Tsingtao. Cette bière a été créée par les Allemands (évidemment) et garde l’ancienne traduction du nom de la ville. Et on en trouve partout. Même l’auberge où l’on est en offre 1 par personne et par nuit ! Alors quoi de mieux que de visiter le musée…

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Nous avons aussi trouvé notre cantine, ou on peut manger pour 20 yuan (2,5 euros), bière comprise ! Le petit plus, c’est que c’est Mamie Beurk qui alpague les clients:

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Entre 2 séances de bulage, nous avons quand même acheté nos billets pour la Corée du Sud (on a préféré éviter le train qui passe par la Corée du Nord). Nous partons vendredi après-midi en bateau et on devrait arriver le lendemain dans la matinée. Nous avons hâte de découvrir ce pays et de quitter la Chine pour un temps. La prochaine fois, on vous écrira depuis le pays du matin calme !

Shanghai & Cie

Apres Xi’an et 16h de train (entre bruits de crachats et odeur de clopes), nous sommes arrivés à Shanghai mardi en début d’après-midi, et là, changement d’ambiance radical! Rien à voir avec Beijing, encore moins évidemment avec les « petites » villes (Xi’an c’est quand même 6,5 millions d’habitants) dont nous venions : arriver à Shanghai, c’est un peu comme arriver à New York. C’est grand, c’est haut, ça grouille, ça sent le fric. A Pudong, le centre d’affaire, on se retouve au milieu d’un champ de gratte-ciel ; sur Nanjing road, c’est à l’enseigne qui clignotera le plus ; dans la vieille ville (plus si vieille puisque recontruite il y a quelques années), c’est disneyland pour les touristes.

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Mais finalement tout ça n’en fait pas une ville désagréable, de laquelle on retiendra :
– le spectacle de la Shanghai Acrobatic Troupe où les performances étaient assez impressionnantes (jonglage, contortions, équilibrisme…) malgré l’ambiance à mi-chemin entre le cirque Pinder et le plus grand cabaret du monde,
– la visite du musée de Shanghai qui présente de beaux exemplaires de peintures et de calligraphies traditionnelles ainsi qu’une section sur les minorités chinoises
– la dégustation au Burger King
– enfin, et surtout, le plaisir de revoir des têtes connues : un grand merci à Ben, Adaba, Rick, Mod et leurs amis pour les bons moments passés ensemble, c’était ben du fun ; et un hommage spécial à Jingjing pour ses délicieux dumplings !

Et puis dimanche, il a fallu reprendre la route, le but étant de se rendre à Qingdao pour y prendre un bateau pour la Corée du Sud, mais nous avons préféré faire des étapes.
Nous avons passé le dimanche après-midi à Suzhou, à 30 min de train rapide de Shanghai, dont l’intérêt réside dans ses canaux. Mais on est loin de Venise et Amsterdam, les canaux ne sont pas vraiment mis en valeur (les travaux herculéens pour faire passer une deuxième ligne de métro n’aident pas vraiment), sauf un qui était bondé de marchands ambulants et de chinois en balade dominicale.

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1h30 à ronfler dans le train et nous sommes arrivés à Nanjing en début de soirée. La seule raison pour laquelle on s’y arrête, c’est pour voir Alvin (doit-on préciser que ce n’est pas son prénom de naissance ?), que nous avions hébergé à Paris en mai dernier. Nous avons donc décidé qu’on se fichait de voir la ville et nous avons fait de ce lundi un dimanche !

Point noir de l’hostel : les toilettes, qui sont exactement comme dans les cauchemars (les miens en tout cas, je suis peut être la seule à faire des cauchemars de toilettes ?)

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Oui vous voyez bien, ce sont des demis cloisons ! Le plus drôle c’est qu’il y a un verrou sur la demi porte, comme si on ne voyait pas si c’est occupé ou non ! Mais c’est toujours mieux que l’alignement de trous où le coude à coude avec les voisins est vraiment vraiment perturbant.

Sur ces belles considérations, zai jian!

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