Nous avons quitté Fukuoka vendredi après-midi par bus pour rejoindre Nagasaki. Nous y avons été accueillis par Mayumi, mère de 2 enfants, célibataire, 41 ans qui en paraît 30, infirmière scolaire, ceinture noire de karaté (demandez pas son numéro de sécu, on l’a pas). Nous avons passé 3 nuits chez eux, dans leur maison moitié japonaise, moitié desperate housewives : pièce qui devient chambre une fois les futons déroulés, domotiques partout et pour tout (un pas de plus franchi dans la sophistication des toilettes avec la lunette chauffée), déco Interiors et grosse voiture dans l’allée.
Nous avons pu profiter de la ville pendant 2 longues journées, Mayumi nous déposant en ville tôt le matin et nous récupérant le soir.
Étape obligatoire : tout ce qui concerne la guerre et l’atomisation de la ville.
Pas grand chose de neuf à apprendre dans le musée, si ce n’est quelques photos d’époque et des témoignages.
Le parc de la paix donne une belle vue sur la ville et permet d’admirer la statue pointant le ciel pour la bombe A et le sol pour la paix.
Le dernier spot, le plus symbolique, est ground zero, l’endroit précis au dessus duquel la bombe a explosé.
La ville a quasiment été rasée mais il reste quelques bâtiments d’avant guerre encore debouts comme l’église Oura et un pont du XVIIe siècle.
Samedi soir, Mayumi nous a emmenés sur le mont Inasa depuis lequel on a l’impression de voler au dessus la ville, le panorama est d’ailleurs dans le top 3 des plus belles vues de nuit du monde !
Dimanche soir, pour notre dernière soirée et pour célébrer les performances des enfants à leur tournoi de karaté, nous sommes allés manger des sushis tous ensemble. C’était une sorte de Planet Sushis (les assiettes défilent sur un tapis roulant et y’a qu’à les attraper et se goinfrer) avec tous les plats à 105 yen. Résultat : 20 assiettes expédiées…