Les tribulations de Sam, Flavie et Salomé

Catégorie : Russie Page 1 of 2

Russie : le bilan bouffe

On ne s’attendait pas à des miracles culinaires en Russie, mais il faut reconnaître que, finalement, le bilan est positif. Évidemment, on a pas tapé dans le gastronomique mais, même avec le tout-venant, on a très bien mangé.
D’abord le bortsh (oui, mères et grands-mères, vous avez bien lu, on a mangé de la soupe, et on a aimé ça en plus !), qui consiste en un bouillon le plus souvent agrémenté de légumes en julienne et de boeuf, mais dont on trouve beaucoup de variantes.

image

Ensuite, les plats sont constitués de viandes ou poissons de toutes sortes accompagnés généralement de pommes de terres et de choux. On a aussi goûté chez notre hôte moscovite du gretch, céréale typiquement russe qui ressemble au boulghour.
Niveau fromage y’a pas un choix fou bien qu’on trouve beaucoup de produits laitiers. Le seul fromage à peu près local qu’on ait goûté est produit dans l’Oural et s’apparente un peu à du cheddar mais avec un goût de caillé plus prononcé.
Là où le bas blesse c’est pour les desserts, et les sucreries en général, quoiqu’on ne puisse pas vraiment juger le goût parce que la seule apparence nous a dissuadé.

Et puis en dehors de tout ça, on trouve aussi beaucoup de quoi manger vite fait, dans des kiosques en ville :
– des blinis (crepes) aussi bien sucrés que salés
– des samsas : gros feuilletés triangulaires garnis de mouton ou de choux
– des brochettes de boeuf cuites au barbecue
– des hot dogs aux pickles
– et des glaces, mais bizarrement on n’en a pas eu envie

Pour conclure une fois pour toutes sur les blinis, notre hôte à Irkoutsk nous a préparé des alienis, petites galettes épaisses qui pourraient s’apparenter à ce que nous appelons blinis, mais qui se préparent avec des courgettes et de l’aneth et se mangent avec de la crème fraîche.

image

Les détails qui font la différence:
– l’aneth est utilisé partout, soupes, pommes de terre, salades, poissons, tout y passe et c’est vraiment délicieux
– le miel est assez fréquent, avec le thé et les blinis ; on en a goûté d’excellents, venant de l’Altaï notamment
– le poisson du Lac Baïkal, peut être parce qu’il vient DU lac, peut être parce qu’il est particulièrement bien cuisiné, quoiqu’il en soit c’est un régal

image

Irkoutsk et l’île d’Olkhone

Dimanche matin, 6h30, arrivée à Irkoutsk ; il fait nuit, il fait-1° et il neige. Il était un peu tôt pour aller réveiller nos hôtes donc on s’est installés pendant 3h dans la salle de repos de la gare: canapé, chauffage, wifi, tout pour être heureux ! C’est une fois qu’on a décidé de partir que ça s’est gâté… On devait prendre un bus, sans savoir lequel. Une fois perdus, un taxi nous a pris, presque de force, et nous a déposé au pied de l’immeuble, gratuitement !

Comme pour Tomsk, nous avons été surpris de constater qu’Irkoutsk est en fait une ville importante. Avec 600 000 habitants, elle est la capitale d’une région équivalente en superficie à la France. La ville n’est pas spécialement jolie mais, la neige aidant parfois à cacher la misère , elle est globalement agréable.

image

Et ce ne sont que les 1ères neiges…

image

Encore lui, toujours le même :

image

Vue du 12ème étage, chez Denis et Tania :

image

Après avoir parcouru la ville et visité un musée d’art assez sympa, nous sommes partis mardi matin en bus pour Olkhone, l’île principale du lac Baïkal. Ce lac est le plus grand lac d’eau douce du monde (long de 636km, merci Ropié) et est visible depuis l’espace. Et c’est parti pour 3 heures de trajet sur des routes défoncées, une traversée du lac avec un bac, et encore 1 bonne heure de route sur des chemins de terre. On est contents d’arriver et on nous accueille avec un bon repas chaud. Une petite balade dans Khugir (la ville principale où nous sommes arrivés) et on se repose jusqu’à l’heure du dîner. Ici, c’est poisson à tous les repas, ça nous va bien.

Khugir, sa grand rue

image

Le lendemain, nous partons en excursion à l’extrême nord de l’île: le Cap Khoboy. On fait plusieurs arrêts sur la route pour admirer les paysages qui changent à une vitesse impressionnante (on a traversé des plages, des forêts, des plaines, avec ou sans neige) et nous sommes accueillis à l’arrivée par un vent à décorner les chèvres ! Température extérieure : de -2 à -5°, température ressentie : -8000.

image

image

La vue est magnifique… D’un côté la « petite mer », à l’ouest de l’île, la partie la plus étroite du lac et de l’autre, le reste, l’immensité…

image

image

Il a beau faire froid, le lac est encore loin d’être gelé, c’est d’ailleurs difficile d’imaginer qu’il puisse l’être vu l’étendue… Par contre, on a rencontré quelques mares déjà bien glacées et on y a même fait une petite pétanque !

image

Le retour nous a fait un peu mal au coeur, le temps passant trop vite dans cet endroit très attachant, mais point de désespoir, la prochaine destination est pleine de surprises ! Nous embarquons ce soir pour 35 heures de train, direction la Mongolie !

Avez – vous déjà vu…

Une Lada tunée ?

image

Maintenant oui !

Vis ma vie d’aventurier du rail

En bons aventuriers du rail que nous sommes, nous sommes devenus des pros du voyage longue durée en train ! Il y a effectivement 2-3 trucs à savoir pour garantir un voyage pas trop désagréable…

1. L’achat des billets.
On a bien essayé une fois de nous débrouiller tout seuls mais on a vite abandonné : les dames aux guichets ne parlent pas anglais, elles voient bien qu’on ne parle ni ne comprend le russe mais s’obstinent à poser des questions… On a donc trouvé une parade : faire écrire à un russe (les personnes rencontrées et parlant anglais) , en russe, ce qu’on veut puis coller le papier sur la vitre du guichet; ensuite y’a plus qu’à payer !

image

2. Les places réservées.
Vu la longueur des trajets, les couchettes ne sont pas du luxe (mais pas luxueuses). A l’achat des billets, il y a deux options :
– coupé : 2 ou 4 couchettes dans un compartiment fermé,
– platskart : couchettes en salle, càd sans séparation et par bloc de 6; c’est pour cette option que nous optons parce que c’est moins cher.
Le mieux, c’est d’être à peu près au milieu du wagon et sur des couchettes perpendiculaires au couloir, c’est là qu’on le plus de chance d’être un peu tranquille. En effet, à une extrémité du wagon se trouve le samovar et la cabine de la provodnista (sorte d’hôtesse qui fait office de contrôleuse, de femme de ménage, de pourvoyeuse de tasses, de vendeuse de thé et café…) et de l’autre, les toilettes et le coin fumeur.

image

3. La vie quotidienne à bord.
Il est globalement assez agréable de se la couler douce pendant de longues heures, mais il faut tout de même prendre quelques précautions :
– prévoir des vivres, quoi de mieux que de manger pour tromper l’ennui ? Après une overdose de pain-jambon-fromage, on testé un nouveau régime : poulet, tomates, concombres (de la taille de gros cornichons), bananes, fruits secs. Et un indispensable : des sachets de thé.
– porter une tenue confortable ; c’est d’ailleurs assez drôle, une fois le train parti, de voir tout le monde sortir ses chaussons et son jogging,
– avoir des boules quies parce que non seulement il y a des ronfleurs (note de Sam : spéciale dédicace à mon père, champion de France dans la catégorie + de 90 debibels) , mais aussi des portables qui sonnent, des bip touches (un vrai fléau ici), voire même des postes de radio ou des lecteurs dvd portables (sans écouteurs évidemment)
– côté hygiène, il faut se contenter d’un minimum (imaginez-vous vous laver dans les sanitaires d’un train de la sncf !). De toute façon, au bout de 24h, et encore, entre la chaleur étouffante (pas moyen d’ouvrir les fenêtres) et les relents de clope, de bouffe et on vous passe les détails, tout le monde partage la même odeur !
– côté confort, rien à redire pour les moins d’1m65, par contre les autres doivent s’habituer à avoir les pieds qui dépassent de la couchette.

image

image

Une fois que tous ces détails sont réglés, il ne reste plus qu’à admirer les magnifiques paysages et l’immensité qui font la Sibérie… Take a deep breath and relax

image

Winter is coming

Ces 55 heures passées dans le train méritent qu’on en dise quelque chose. Ça a d’abord été un plaisir de ne rien faire pendant 2 jours, sinon regarder défiler le paysage, lire, manger, faire des parties de San Juan, faire la sieste… puis recommencer. Nous avons également pu vérifier que la rumeur qui dit que le transsibérien est un lieu de rencontres: pendant 24h nous avons eu pour voisins de couchettes, deux messieurs originaires d’Azerbaïdjan, dénommés Samandar et Séfaddin, qui nous ont régalé midi et soir : crudités , pain, poulet, boulettes de viandes (genre kefta) et vodka, bue à la russe bien sûr : cul sec, et après seulement un peu de jus de fruits si besoin. Autant dire qu’on avait l’air un peu bêtes en proposant nos chips…

image

image

3500 km plus loin, nous avons été accueillis à Tomsk par Elena le 9 octobre à 9h24 (Paris + 5h).
4 jours sont largement suffisants pour parcourir la ville de fond en combles: des maisons en bois, des bâtiments universitaires, les rives du Tom et 2 ou 3 micro-musées (comptez 20 minutes de visite, avec une dame qui vous devance pour allumer les lumières).
Ce qu’il faut noter également, c’est la température : depuis notre arrivée, il n’a pas fait plus de 5°(le jour, parce qu’il gèle la nuit), on a même eu l’honneur d’essuyer les 1ères neiges ! Heureusement qu’il y a du soleil, sinon on serait déjà rentrés !

image

image

image

image

image

image

Elena est professeur d’anglais et donne des cours privés auxquels elle nous a convié deux fois. Nous avons discuté avec ses élèves de notre parcours en faisant attention à notre anglais ! Si les Russes ne nous paraissent en général pas très avenants, ceux avec qui nous avons vraiment discuté se sont toujours montrés très accueillants.

image

Depuis que nous sommes en Russie, nous avons remarqué plusieurs détails intéressants/surprenants:
– il n’y a pas toujours de lavabo dans la salle de bain, ou alors la robinetterie est partagée avec la baignoire,
– l’autorisation de photographier est toujours en supplément à l’entrée des musées,
– on peut fumer dans les lieux publics et pour pas cher puisqu’on peut trouver des paquets de cigarettes à 1,5 euros
– ici, on boit du thé, point, même les enfants (Elena était surprise que les enfants français ne boivent pas de thé)
– les blinis qu’on nous vend en France sont une supercherie, ici, ce ne sont rien d’autre que des crêpes !

image

Où est Slamvie ?

image

Trouvez les villes, dates et heures de départ et d’arrivée, le prix en roubles, la place ainsi que le wagon pour gagner votre poids en kopeks !
Réponse par mail uniquement, tout contrevenant se verra sévèrement sanctionné (le goulag, vous connaissez ?)
Kamarades, à vous de jouer !

Edit: Tout le monde voulait une meilleure photo, la voici, plus d’excuse maintenant:

La place rouge était (presque) vide…

2 octobre, 7h14 : arrivée en gare de Moscou.

image

Après une nuit à se faire tamiser sur notre couchette, on se remet les idées en place, le sac sur le dos et on se lance ! Enfin on essaie parce que c’est pas évident : notre objectif est de rejoindre l’auberge, mais pour ça il faut prendre le métro, et là… On trouve un plan mais tout est écrit en cyrillique (contrairement à St Petersbourg où presque tout était transcrit dans notre alphabet; heureusement que Sam a quelques souvenirs de ses cours de fac !), on essaie de demander mais personne ne parle anglais. Finalement on s’en sort et on atteind notre station, mais on est pas encore arrivés, il nous faudra encore tourner une bonne 1/2 heure pour trouver l’auberge parce que les Russes ont eu la bonne idée de planquer certains numéros de rue dans des cours accessibles depuis des rues adjacentes.
Une petite pause, une douche et hop, c’est parti ! (spéciale dédicace à Mappy)

On part un peu à l’aveuglette avec juste un plan approximatif sur la tablette, en direction du centre . En chemin on croise le théâtre Bolchoï, et de là on aperçoit quelques bâtiments de briques rouges… On approche, on passe une petite porte et Bam ! on y est : le Kremlin, la cathédrale Basile-le-bien-heureux, le soleil : la place rouge.

image

image

image

image

Par la suite, on a eu la chance de faire la connaissance de 2 moscovites via le site de couchsurfing, Nina et Evgeny, qui nous ont baladé à travers la ville. Au-delà de la visite touristique, cela nous a permis de rafraîchir nos souvenirs d’histoire sur la période soviétique puis la perestroïka et d’en apprendre un peu plus sur la Russie d’aujourd’hui.
Finalement à part l’architecture, quelques monuments conservés intacts et encore estampillés CCCP et les trolleybus, rien ne subsiste de cette période. La Russie, du moins ce qu’on en a vu pour l’instant, est passé d’un extrême à l’autre, une sorte d’Occident en cyrillique.

image

image

image

image

image

Grand jeu concours : le dénouement

Comme tout le monde l’aura compris, Benjasmin D. remporte la victoire et recevra donc un colis surprise piégé. Devant le flot de réponses, correctes de surcroît, que l’on a reçu, on a d’abord pensé à tirer au sort un 2nd gagnant mais faute de mains innocentes, on a du renoncer.
On a opté pour une nouvelle énigme, mais autrement plus difficile ; finis les devinettes de toto, vous êtes joueurs, nous aussi !
A suivre donc…

St Pet’, suite et fin

image

image

image

image

image

image

Voilà donc un dernier aperçu de St Petersbourg, la plus européenne des villes russes. N’ayant pas trouvé de couchsurfing sur place, on a pris l’option auberge de jeunesse-mais comme on est des bourgeois, on a préféré prendre une chambre double ! C’est évidemment une solution plus onéreuse mais qui a tout de même quelques avantages dont le principal est de pouvoir faire la grasse mat’, et on ne s’est pas fait prier… Le 2ème avantage est de pouvoir se faire à manger sur place, ce qui pour le coup représente une vraie économie parce que les prix pratiqués dans les restos sont assez élevés. C’est aussi le cas pour les musées ; mais on ne regrette cependant pas d’avoir visité la cathédrale St Sauveur et le palais d’hiver (photos précédentes) parce que c’était grandiose.
Pour parfaire le tout, une petite balade en fly boat sur la Néva et les canaux et le tour était joué !

Grand jeu concours

Mesdames et messieurs, cher public,

Voici devant vos yeux ébahis, le grand jeu concours* tant attendu !

Le principe est simple : voici 4 images contenant des enseignes en russe. Saurez vous les identifier ?

Le premier à nous donner les bonnes réponses, par mail, remportera un magnifique cadeau, d’une valeur non encore estimée, envoyé directement par voie postale**.

image

image

image

image

* règlement disponible chez maître Gallibert
** envoi assuré par nos soins, réception non garantie…

Page 1 of 2

Fièrement propulsé par WordPress & Thème par Anders Norén