Dimanche matin, 6h30, arrivée à Irkoutsk ; il fait nuit, il fait-1° et il neige. Il était un peu tôt pour aller réveiller nos hôtes donc on s’est installés pendant 3h dans la salle de repos de la gare: canapé, chauffage, wifi, tout pour être heureux ! C’est une fois qu’on a décidé de partir que ça s’est gâté… On devait prendre un bus, sans savoir lequel. Une fois perdus, un taxi nous a pris, presque de force, et nous a déposé au pied de l’immeuble, gratuitement !
Comme pour Tomsk, nous avons été surpris de constater qu’Irkoutsk est en fait une ville importante. Avec 600 000 habitants, elle est la capitale d’une région équivalente en superficie à la France. La ville n’est pas spécialement jolie mais, la neige aidant parfois à cacher la misère , elle est globalement agréable.
Et ce ne sont que les 1ères neiges…
Encore lui, toujours le même :
Vue du 12ème étage, chez Denis et Tania :
Après avoir parcouru la ville et visité un musée d’art assez sympa, nous sommes partis mardi matin en bus pour Olkhone, l’île principale du lac Baïkal. Ce lac est le plus grand lac d’eau douce du monde (long de 636km, merci Ropié) et est visible depuis l’espace. Et c’est parti pour 3 heures de trajet sur des routes défoncées, une traversée du lac avec un bac, et encore 1 bonne heure de route sur des chemins de terre. On est contents d’arriver et on nous accueille avec un bon repas chaud. Une petite balade dans Khugir (la ville principale où nous sommes arrivés) et on se repose jusqu’à l’heure du dîner. Ici, c’est poisson à tous les repas, ça nous va bien.
Khugir, sa grand rue
Le lendemain, nous partons en excursion à l’extrême nord de l’île: le Cap Khoboy. On fait plusieurs arrêts sur la route pour admirer les paysages qui changent à une vitesse impressionnante (on a traversé des plages, des forêts, des plaines, avec ou sans neige) et nous sommes accueillis à l’arrivée par un vent à décorner les chèvres ! Température extérieure : de -2 à -5°, température ressentie : -8000.
La vue est magnifique… D’un côté la « petite mer », à l’ouest de l’île, la partie la plus étroite du lac et de l’autre, le reste, l’immensité…
Il a beau faire froid, le lac est encore loin d’être gelé, c’est d’ailleurs difficile d’imaginer qu’il puisse l’être vu l’étendue… Par contre, on a rencontré quelques mares déjà bien glacées et on y a même fait une petite pétanque !
Le retour nous a fait un peu mal au coeur, le temps passant trop vite dans cet endroit très attachant, mais point de désespoir, la prochaine destination est pleine de surprises ! Nous embarquons ce soir pour 35 heures de train, direction la Mongolie !