Cette semaine, finis les sauts de puce, nous avons fait de grands bons en avant!
Nous sommes arrivés samedi dernier à Kutaisi après 3h de train plutôt confortable. Comme c’est désormais la coutume, nous nous sommes installés dans notre nouveau chez nous et Salomé a fait une sieste. Grâce à elle, qui a séduit notre hôte, nous avons pu avoir une chambre plus grande et une salle de bain privée, sans supplément, bon deal!
Kutaisi est une ville de taille moyenne, plutôt agréable dont nous avons commencé l’exploration par le grand bazar.
Ici, tout est local voire ultra local, du coup ça ne favorise pas trop la variété mais les légumes sont très beaux (et très bons). On trouve donc des tomates, des oignons, des aubergines, des poivrons, des concombres, des patates, des carottes et un peu de chou fleur… Les beaux étals colorés nous ont fait de l’oeil, on s’est retrouvés avec beaucoup trop de victuailles et on a pas pu tout manger… en partie à cause de notre hôte qui a passé son temps à nous gaver de nourriture, excellente qui plus est ! Le petit déj pantagruélique nous tenait quasiment toute la journée : oeufs, pancakes, pain, salade de tomates, des fruits, yaourt, feuilletés au fromage, fromage tout court… Et c’est presque si elle ne s’excusait pas du peu de choix qu’elle proposait: « but you don’t eat meat ! »
Une fois bien repus, on attaquait les choses sérieuses.
Nous avons visité le parc de Sataplia, connu pour ses empreintes de dinosaures et pour sa grotte joliment mise en valeur.
C’était une balade sympa mais des errements dans les transports et une longue attente pour un guide ont un peu ramolli l’enthousiasme. Salomé, comme souvent eu beaucoup de succès pour son plus grand plaisir (et ça nous fait des vacances… rhoooo vilains parents!!).
Nous avons visité le lendemain les monastères de Gelati et de Motsameta.
Comme le veut notre malédiction, Gelati était en cours de rénovation, du coup même si on pouvait tout visiter, l’ensemble ne donnait pas complétement la sensation de tranquillité qu’inspire ces beaux bâtiments dans ce lieu.
Motsameta par contre, valait nettement plus le coup d’œil. Perché sur une colline avec une belle vue sur une rivière et d’autres collines alentours, l’endroit à beaucoup de charme et le soleil aidant, nous sommes restés assis quelques temps pour goûter à ce calme relaxant.
Après de nombreuses tergiversations, nous nous sommes décidés à rejoindre Batumi, The cité balnéaire du pays, qui a bénéficié de gros budgets pour attirer le touriste : hôtels modernes et luxueux, casinos, aménagement de la plage sur plusieurs kilomètres…Et ça marche, mais heureusement pour nous, la haute saison est terminée et la ville n’est plus assaillie par ces saletés de vacanciers.
Flavie s’est même baignée dès le premier jour ! Le moins courageux a suivi quelques jours après. Salomé s’est trempé les pieds mais elle semblait plus intéressée par les galets et leur goût…
Malheureusement pour nous, le temps s’est gâté et nous avons dû faire avec des pluies diluviennes qui se sont régulièrement abattues sur la ville, et qui nous ont assignés à résidence une bonne partie de notre séjour.
Nous avons profité d’une matinée sèche pour visiter le jardin botanique de 1km² situé en dehors de la ville. Un bon tour de 3h30 pour voir toutes les sections du parc dont certaines donnent sur la mer. Avec le climat subtropical de la région, tout pousse: bambous, palmiers, bananiers, citronniers…
Lors d’une autre matinée ensoleillée nous sommes retournés nous baigner puis nous avons fait un bon tour de la vieille ville. Batumi est agréable avec ses jolis bâtiments, ses boulevards piétonniers ponctués de monuments et de palmiers. Et contrairement à beaucoup de villes balnéaires, les prix ici n’enflent pas beaucoup ; notre budget n’a d’ailleurs pas souffert : à cause de la pluie, on s’est souvent fait nos repas au lieu d’aller au resto et notre logeur ne nous a pas fait payer les 2 nuits sur 5 (en plus de nous avoir donné une chambre plus grande que celle que l’on avait réservé).
Nous avions de grands projets d’excursions mais la météo en a décidé autrement, nous quittons donc la mer noire avec quelques regrets et repartons maintenant vers l’est, en train évidemment!