Les tribulations de Sam, Flavie et Salomé

Catégorie : Nouvelle Zélande

Mets ton maillot, on s’en va !

Notre dernière étape néo-zélandaise a eu pour cadre la péninsule de Coromandel ; 3 jours relax au bord de la mer !

Bien que la température extérieure et l’agitation de la mer ne laissent aucune chance à la baignade, nous nous sommes bel et bien baigné(e)s ! Une fois n’est pas coutume, c’est l’activité volcanique qui l’a permis : sur la bien nommée « hot water beach », il suffit de se munir d’une pelle et des horaires des marées pour s’offrir un bain chaud, et même très chaud !

A quelques kilomètres de là, accessible uniquement à pieds ou par bateau, se trouve le magnifique site de « Cathedral cove », sorte d’Etretat du Pacifique. Ce fut l’occasion d’une agréable balade le long de la côte, la mer agitée d’un côté, de paisibles pâturages de l’autre.

Nous sommes allés jusqu’à Coromandel Town ; ce côté de la péninsule aurait sûrement mérité une exploration plus poussée mais un mélange de flemme et de ras-le-bol-de-la-voiture nous a limité à cette calme bourgade et son saloon. D’autant que la petite personne qui nous colle depuis 3 ans n’est pas vraiment une marcheuse de fond ; OK pour enchaîner 1000 tours de toboggan mais marcher…

Pour notre défense, il faut dire que même en voiture, on en a pris plein les yeux ! Sur la côte, dans les terres… une fois sorti des zones urbaines, le spectacle commence ! Nous n’avons fait qu’une petite boucle sur l’île du Nord et les paysages étaient globalement peu variés : très verts et très vallonnés, mais quelle beauté !

Cela donne envie d’en découvrir plus… Vu le temps imparti, il a d’emblée fallu faire une croix sur l’ile du sud ; une fois sur place, il a encore fallu revoir notre programme à la baisse : nous ne sommes pas allés jusqu’à Wellington et sur la côte est comme nous l’espérions… mais nous avons quand même parcouru plus de 2 500 kilomètres par monts et moutons.

Nous avons laissé la voiture à l’aéroport et sommes allés voir ce qui se passe de l’autre côté de la mer de Tasman !

Des volcans et des hommes

Notre semaine était placée sous le signe des volcans et de la géothermie ! Bon point : les sources chaudes et les paysages. Mauvais point: l’odeur…

D’abord Taupo. Sympathique petite ville au bord du lac du même nom, Taupo offre tout un tas d’activités. Nous avons commencé par un bain, mais pas n’importe lequel : une source chaude se jette dans la rivière, au cœur d’un joli parc vallonné. Température idéale, panorama agréable, peu de concurrence pour les bonnes places…on aurait pu rester là jusqu’à dissolution totale !!!

Un peu plus loin la dite rivière devient sur quelques dizaines de mètres torrent (Huka falls): elle emprunte un étroit couloir et débouche sur une cascade avant de reprendre son cours paisible.

Impossible d’ignorer le lac, le plus grand du pays, et quel meilleur moyen de le découvrir que d’y naviguer ? À bord du Barbary, nous avons passé une agréable matinée, fraîche quoiqu’ensoleillée, l’occasion de découvrir une grande sculpture maori contemporaine.

Nous nous sommes également baladés dans le Tongariro National Park, qui a servi de décor pour le Seigneur des Anneaux. Pas sûr qu’ils aient fait de la luge celà dit ! C’était très beau et la Montagne du Destin est plus jolie sous la neige que crachant de la lave.

La Nouvelle-Zélande est pays jeune géologiquement parlant et le sol est encore bien chaud, ça vit là dessous ! Des phénomènes géothermiques impressionnants sont à l’œuvre un peu partout et nous avons pu en voir une partie entre le parc ‘des cratères de la lune’ et Rotorua, aussi connue sous le nom de « ville-qui-pue-l’oeuf-pourri ». De la boue qui glougloute, des geysers qui froufouttent et de-ci de-là de la vapeur qui s’échappe des entrailles de la terre… c’est quoi ce cirque !

Nous avons enfin pu nous frotter un peu à la culture Maori. Via une attraction certes, mais la présence des premiers habitants des îles est plutôt discrète ; leur culture et leurs traditions sont difficiles d’accès. Nous avons donc pu voir des danses (dont le fameux haka) et entendre des chants, l’occasion d’agir en bons touristes en participant un peu.

Kia ora !

Entre terre (du milieu) et mer

Dans le sout’ donc et c’est Hamilton qui marque le début de la descente. La ville en elle même n’est pas spécialement intéressante mis à part ses incroyables jardins brassant tous les styles. Un régal pour les yeux et une source d’inspiration !

Dès le lendemain matin, nous partons pour un lieu culte des fans de fantasy : Hobittebourg ! Une visite guidée de 2h dans les rues de la « ville » du ‘Seigneur des anneaux’ et du ‘Hobbit’. Les maisons ne se visitent pas (ce ne sont que des façades) mais l’ambiance y est, c’est tout à fait charmant !

Pour clore la balade, nous avons pu boire un verre dans la belle taverne du dragon vert, le seul bâtiment réel, qui a beaucoup de charme. Dommage qu’il faille boire son verre en vitesse…

Nous sommes repartis avec l’envie de revoir les films mais aussi avec le sentiment d’avoir eu une visite chronométrée, laissant peu de place à la flânerie, bien loin de l’insouciance et du savoir-vivre des hobbits!

Le lendemain, direction Raglan, une ville réputée pour ses spots de surf. La mer est impressionnante, déroulant ses rouleaux sans fin sur une plage de sable noir.

La ville est très sympathique, une ambiance détendue avec des boutiques aguichantes et des bars cools.

Dans les parages se trouve une petite cascade de 55m qui nous a donné l’occasion de descendre et monter 261 marches. Ça réchauffe !

Après ça, nous sommes encore descendus, jusqu’à la ville de New Plymouth, avec un temps digne de l’old one. Nous sommes allés voir de plus près le mont Taranaki qui avait un peu la tête dans les nuages… Une belle balade où l’on a même eu droit à quelques rayons de soleil.

Salomé a eu l’occasion de se lier d’amitié avec la fille de la famille où nous étions hébergés. Même âge, mêmes blagues, du bon temps pour elles. Les aurevoirs ont été difficiles mais il était temps de reprendre la route en direction de Taupo via les grottes de Waitomo.

Kiwis glacés

Changement de décor, changement de température ! Nous voilà en Nouvelle Zélande où il fallu renfiler chaussettes et manteaux. Nous avons heureusement profité de quelques belles éclaircies mais le temps est assez frisquet, voire humide, autant dire qu’après un an à Nouméa ça fait tout drôle 🥶

Nous avons d’abord profité d’Auckland. Comme le reste du pays, la ville est construite sur des volcans plus ou moins très âgés ; à chaque quartier sa colline, c’est bon pour les mollets et ça offre de beaux points de vue sur la ville et la baie.

La ville est très étendue, de la grande Queen Street au quartier branché de Ponsonby, en passant par les quais, Auckland Domain (le central park local) ou le mont Éden, nous avons fait quelques kilomètres, au grand désespoir de Salomé…

A conseiller également le musée de la ville (Auckland War Museum) qui, comme son nom ne l’indique pas, consacre une grande partie de ses expositions aux cultures du pacifique et notamment bien sûr au peuple Maori. Magnifique et très instructif !

Faisant partie d’Auckland mais accessible après 40 min de bateau, nous avons passé une journée paisible et ensoleillée sur l’île de Waiheke : plages desertes (à cette saison) et sentiers forestiers (la protection des kaoris impose de laver ses chaussures avant d’entrer) au programme.

En dehors du centre et de ses buildings (dont la Sky Tower, la plus haute tour du pacifique sud, il faut le savoir), la ville est très résidentielle, calme et aérée. On retrouve une ambiance et un style très british. Lovely!

Autres caractéristiques anglo-saxonnes qui ne sont pas pour nous déplaire : la bière et la friture, toutes deux réunies harmonieusement dans d’agréables pubs !

Après 4 jours à Auckland, nous avons loué une voiture (nous avons considéré puis rejeté l’option « van » à cause du temps) pour le reste du séjour. Sam s’est dévoué pour prendre la route (à gauche) vers le nord jusqu’à l’étape suivante : Paihia, petite bourgade côtière de la baie des îles (bay of Islands).

Tout l’intérêt de l’endroit est d’aller en mer, ce que nous avons fait pour nous rendre à Russell, ville aussi charmante que petite MAIS SURTOUT nous avons fait une sortie en mer d’une demi journée pour aller voir ces fameuses îles d’un peu plus près, notamment Hole in the Rock. Et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est joli. Très joli.

Mais le clou du spectacle, c’est d’être rejoints par des dauphins et de les voir s’ébattre librement autour du bateau. Un moment magique et inoubliable !

Pour se remettre des émotions, une petite bière (ou deux) dans un bar très sympathique à côté de notre hébergement. Feu de cheminée, bières, « garlic bread » et jeu de société… On resterait bien là plus longtemps.

Mais nous ne nous endormons pas sur nos lauriers et il reste encore beaucoup à découvrir. La suite: le sout’.

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