Les tribulations de Sam, Flavie et Salomé

Catégorie : Thailande

Résumé en images

Depuis l’arrivée de nouveaux individus dans notre voyage, le temps s’est accéléré et tout se passe très vite. Voici donc un résumé en images.

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Arrivée de mon frère et sa copine à Bangkok, que nous avons re-visité avec eux. Au programme, temples et marchés, sous un soleil lyophilisant.

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A noter que Mat et Eugénie ne sont pas arrivés les mains vides et que nous avons pu retrouver des douceurs bien de chez nous !

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Nous avions prévu d’aller visiter un peu le nord de la Thaïlande mais la patte folle de mon frère a changé le programme. Nous avons donc visité le zoo la ville de Lopburi, célèbre pour ses nombreux singes en liberté et ses ruines.

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Après ça, un autre animal un peu plus imposant a croisé notre route du côté de Surin, dans un centre spécialisé qui n’était pas vraiment spécialisé dans le respect des pachydermes.

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C’est toujours triste de voir ces superbes animaux enchaînés et entraînés à faire des tours ridicules même si notre présence là bas participe aussi au phénomène…

Cette semaine s’est achevée par notre arrivée au plat Cambodge (la Belgique d’Asie) et on retrouve avec plaisir une ambiance proche de celle du Laos avec ses bicoques surélevées dans les villages au bord de la route et un développement moins prégnant.

Voici une petite avance de ce qui vous attend au prochain article :

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Thaïlande 2 : le retour

Fainéants nous ? Oui peut-être un peu… Pour notre défense, nous avons eu une semaine chargée à base de trains, de fête nationale, d’histoire et d’eau, sans oublier le mango-sticky rice évidemment (en quantité industrielle), le tout toujours sous un soleil de plomb !

Nous nous étions quittés sur nos adieux à la Malaisie, reprenons sur nos retrouvailles avec la Thaïlande. Nous sommes arrivés en plein week-end du nouvel an et du festival de l’eau, autant dire qu’il y avait de l’ambiance ! Par festival de l’eau, il faut entendre : bataille d’eau géante ; pistolets, casseroles, tuyaux d’arrosage, tout est permis et la menace est partout ! On était sûrement les seuls touristes à Hat Yai à ce moment là et les gens se sont fait plaisir, on s’en est sorti trempés et talqués mais ça nous a valu une petite bière et des beignets de bananes en dédommagement. Bref, un retour en fanfare !

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Forcément qui dit Thaïlande, dit temples, chedis, bouddhas, de préférence grands et dorés, impossible d’y échapper. On a renoué avec eux à Nakhon Si Thammarat puis à Nakhon Pathom, deux villes tranquilles connues pour leurs édifices religieux ; la 1ère pour ses nombreux temples, la 2nde pour sa chedi, la plus grande du monde, rien que ça !

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Les temples c’est bien mais on en voit tellement que l’on commence à avoir du mal à s’émerveiller à chaque fois, surtout qu’il y en a une quantité étonnante, en ville aussi bien qu’à la campagne (dans le train, on croise parfois plus de temples que de villages).
Du coup, on a délaissé les temples pour une autre spécialité asiatique : le marché flottant de Damnoen Saduak. Il a fallu se lever à l’aube et faire plus d’une heure de bus pour arriver avant les cars de touristes, et on a tellement assuré qu’on est même arrivés avant les marchands ! A bords d’une barque puis à pieds on a fait le tour des canaux en déjeunant de quelques fruits.

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Le seul bémol c’est que l’endroit est devenu très touristique et que plus un local ne vient faire son marché ici, de toute façon les vendeurs de souvenirs ont remplacé les vendeurs de vivres et il est plus facile de trouver des djembes que des légumes ! Mais bon, on y a passé un moment agréable.

L’étape suivante nous a plongé dans une histoire tristement célèbre :

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La ville de Kanchanaburi est connue principalement pour « le pont de la rivière Kwaï », qui faisait parti du chemin de fer reliant la Thaïlande à la Birmanie, construit par des prisonniers de guerre et des travailleurs forcés, dans des pays sous la domination japonaise pendant la seconde guerre mondiale. Plus de 100 000 personnes sont mortes de fatigue, de mauvais traitements ou de maladies en 17 mois de construction.
Nous avons emprunté une partie de cette route pour rejoindre Kanchanaburi et avons marché sur ce fameux pont. C’était un moment spécial dans notre voyage sur rails.

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L’un des autres intérêts du coin, c’est le parc naturel Erawan avec sa rivière et ses nombreuses cascades (7 niveaux en tout). Ça a été l’occasion de se rafraîchir dans une eau claire et douce mais aussi de rencontrer des animaux aux choix culinaires discutables, j’ai nommé les poissons-bouffeurs-de-peaux-mortes-de-pieds ! C’est une sensation assez désagréable que de sentir des petits coups de bouche sur sa peau. Ça fait sursauter et sortir de l’eau…

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Après ça, nous sommes retournés à la vibrante Bangkok pour y retrouver des gens de connaissance. Qui ? Mystère qui aura sa réponse dans le prochain épisode…

Bienvenue à Galaswinda !

Bip Bip !
Nous voulions la plage, nous avons eu la plage ; mais pas que. L’armada de touristes et tout ce qui va avec créent une grosse ambiance club de vacances, ce qui n’est pas vraiment notre truc (comme dirait Christiane, « c’est très congés payés »).

Ça partait bancal avec un jour de glandouille à Bangkok pour attendre le train, puis 18h de trajet, puis 2h d’errance pour trouver notre hôtel (suite à une lecture inversée de la carte…) et enfin l’espoir de la baignade anéanti par la présence non pas de la plage mais de la mangrove. Une recherche préalable nous aurait appris qu’il n’y a pas de plage à Phuket Town mais qu’il faut aller sur la côte ouest de l’île.
Soit ! Dès le lendemain, nous prenons un bus direction Patong, avec la ferme intention de profiter du sable chaud toute la journée.

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Grossière erreur ! Il faisait trop chaud pour rester au soleil et toute l’ombre était occupée par des armées de transats (payants)… Pas grave, on se baigne un peu et on part en quête d’un club de plongée. Grossière erreur ! Ici c’est Phuket, la côte d’azur de la Thaïlande, donc pas à la portée de notre bourse. Pareil pour le déjeuner : tout est 2 fois plus cher qu’ailleurs… On retourne à la plage, un peu vexés. Sur le chemin, on se fait aborder par 2 personnes en scooter qui nous filent des trucs à gratter. Et magie ! On a gagné ! Tout ce qu’il nous reste à faire, c’est retirer nos lots dans un hôtel, où on doit « juste » écouter un speech de 90 minutes. Grossière erreur ! La présentation a duré nettement plus longtemps et on a eu droit à tous les poncifs des VRP, tout ça pour un tee-shirt et un séjour-vente-forcée !
Pour profiter encore un peu et se baigner sous le coucher de soleil, on a laissé filer le dernier bus… Grossière erreur ! Le retour en taxi nous allons coûté une blinde.

La journée suivante a été mieux gérée et plus agréable avec une sortie en scooter pour profiter des plus beaux lieux.

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Nous avons quittés Phuket avec joie pour rejoindre Krabi en bateau, avec un arrêt sur ko Phi Phi, le véritable intérêt de la côte d’Andaman. La mer turquoise devant, la forêt tropicale derrière : décor idyllique.

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On y a passé quelques heures, le temps de barboter, de faire un peu de snorkeling et de cramer (autant dire que la Biafine coule à flot depuis 2 jours!).

Krabi est connue pour ses couloirs d’escalade, mais grimper par 35°, c’est pas trop notre tasse de thé, du coup, on s’est baladé et on a fait une excursion en bateau sur des îles sympathiques bien que surpeuplées qui nous laissent un sentiment étrange… Les paysages sont magnifiques et c’est agréable d’être dans le décor, mais en même temps on voit clairement comme le tourisme de masse est en train de tout pourrir (en témoignent notamment les tas de déchets à deux pas des plages).

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Tout ça conclu notre premier séjour en Thaïlande dont nous faisons un bilan mitigé ; si les thaïs sont accueillants et les paysages magnifiques, le côté usine touristique nous a un peu refroidis. Gageons que nous réussirons à y trouver d’autres attraits lors de notre prochain passage. En attendant, nous partons dès demain pour la Malaisie.

Sur ce, « Bonsoir, nous allons nous coucher ! »

Comme une aiguille dans Bangkok

Là, pas de doute possible, on est dans une capitale, et une grosse ! Difficile de trouver les mots tant il y a de quartiers et d’ambiances différents ; les seules constantes sont le monde et la chaleur (le 1er n’aidant pas avec la 2nde).

La spécialité locale, ce sont les marchés. Tous les jours et presque partout, les trottoirs sont envahis de vendeurs de tout et de rien, de restaurants (entendre un fourneau sur roulettes, deux tables et quatre tabourets), de billetteries de loto (entendre des tickets étalés sur une planche)… Le soir, il y a les marchés de nuit, une attraction en soit, où tout est possible. On y a expérimenté la bouffe et les massages (3 euros/heure !) mais on aurait aussi pu s’y faire couper les cheveux, manucurer, tatouer ou simplement acheter des dvd de films pas encore sortis ou un écureuil ! On peut aussi y déguster des boissons variées joliment servies :

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Et puis, le week-end, il y a le marché Chatuchak, la mère de tous les marchés : 15 000 stands, 200 000 visiteurs/jour, autant dire qu’on peut y passer du temps. Ce qui nous a le plus étonnés, voire choqués, c’est le rayon des animaux : on y trouve les classiques chiens, chats et poissons rouges mais aussi des raies, des chouettes, des buses, des corbeaux, des caméléons, des lézards géants… le tout plus ou moins légalement (donc no photo).

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Oui, il a légèrement plu quand on y était…

On a retrouvé dans ce marché notre nouvelle drogue, le sticky rice au lait de coco et mangue fraîche (une sorte de riz au lait local en somme) ; à chaque fois qu’on en croise, peu importe l’heure, on prend notre dose.

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Quand on n’était pas occupé à prendre notre fix, on a aussi passé pas mal de temps à traîner dans les quartiers des minorités : Chinatown, Little Arabia et Little India. Même ambiance de rue, sauf que selon l’endroit ça sentait la chicha à la pomme ou les épices…

Dans un style totalement différent : le quartier historique qui regroupe le palais royal et un assortiment de temples (bah oui encore). On a donc repris un bonne dose de Bouddhas, d’encens et de dorure.

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Enfin, le contraste des contrastes : Siam square et Khaosan, les Time Square thaïs. Dans un cas, un amas de centres commerciaux ultra modernes tendance chic et dans l’autre, une enfilade de bars et d’échoppes tout en néons (rabatteurs de ping-pong show inclus !)

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Bangkok est finalement une ville plutôt agréable mais l’immensité, le monde et la chaleur la rendent fatiguante. Nous y re-passerons sur le chemin du Cambodge mais en attendant, direction le sud et la plage !

Rendez-vous avec la chaleur

Nous avons quitté le Laos aussi facilement que nous y étions rentrés : quelques tampons et on en parle plus. Nous sommes arrivés dans la ville frontière de Nong Khai, sur l’autre rive du Mekong. Le plan de départ consistait à passer une nuit sur place mais une envie pressante d’en découdre avec le coeur de la Thaïlande nous a fait prendre un train le soir-même. Juste le temps de visiter un parc de bouddhas assez semblable à celui visité à Vientiane, le gigantisme en plus.

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Quel bonheur de reprendre le train après 3 semaines de bus tressautant ! Même si nous avons dû voyager séparés à cause de la réservation de dernier minute, ça fait du bien de renouer avec notre moyen de transport de prédilection.

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Nous sommes arrivés à Ayuthaya, ancienne capitale du royaume de Siam, vers 5h30. Ça pique un peu les yeux mais au moins, nous étions suffisamment en avance pour trouver une guesthouse. Chose faite assez rapidement chez une mamie (encore une) avec des chambres basiques mais bien situées. Et c’est là que nous avons pu commencer à apprécier la chaleur écrasante de la Thaïlande (environ 40 degrés) lors d’une balade à l’aveuglette sur l’île. Des wats en veux tu en voilà, des lacs et des temples assez délabrés mais qui témoignent de la grandeur passée de la cité.

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Le climat nous a obligé à adopter un nouveau rythme de vie : se lever tôt pour pouvoir sortir sans fondre, faire la sieste en milieu de journée et resortir à partir de la fin d’après-midi.
Après 2 jours de balades à pied, à vélo ou en bateau, nous avons repris le train pour la fourmilière nommée Bangkok.

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