Les tribulations de Sam, Flavie et Salomé

Mois : août 2019

Kilomètres ou hectomètres ?

Il y a du nouveau depuis le dernier article : nous sommes depuis le 30 juillet en Australie. Cette étape semblait évidente mais nous n’avions que peu d’expectatives (excuse my french) à propos de ce pays…et nous avions, comme souvent avec les préjugés, tout faux !

Nous avons atterri à Sydney et y avons passé 4 jours. La ville est tellement grande et impressionnante qu’il nous semble rétrospectivement qu’Auckland n’a fait office que d’amuse-bouche. Tout ici est plus grand, des immeubles gigantesques, des parcs démesurés, le plus grand port naturel du monde est à l’image du pays-continent: sans limite. Nous n’avons vu qu’une petite partie de la ville mais tout de même les principaux highlights : l’opéra et Circular Quay, Darling Harbour, The Rock (quartier historique), Paddington et Surry Hill, en passant par Hyde Park et The Domain, sans oublier la mythique Bondi Beach. Même les oiseaux ici sont incroyables. En plus des quelconques goélands-voleurs-de-bouffe et des pigeons, il y a ici des nuées de cacatoès et d’ibis blancs attirés par les déchets humains. On a l’impression d’être au zoo en se baladant dans les rues.

En parlant de zoo, on a visité celui de la ville pour faire découvrir à Salomé les animaux locaux (entres autres). Des kangourous, des émeus, des koalas, des wombats, des ornithorynques (368 points au scrabble) ou encore toutes les nuances de serpents qu’on peut imaginer… Reste le problème du traitement de ces animaux avec des cages et des enclos beaucoup trop petits qui malgré le discours engagé du zoo laisse penser qu’il y a encore beaucoup de progrès à faire pour ces êtres sensibles.

Nous avons opté pour un billet combo zoo-bateau et nous avons pu ajouter les baleines à la liste des animaux vus en pleine nature. Beaucoup plus difficiles à repérer que les dauphins, les cétacés montrent régulièrement leur dos et laissent une trace huileuse dans l’eau. Apparemment, le krill est gras ici. Nous avons même eu la chance de voir 2 ou 3 sauts,  malheureusement trop courts pour les avoir en photos…

Après ce bon bol urbain, nous avons renoué avec nos vieilles passions et sauté dans un train ; en 2 heures nous étions a Katoomba, au cœur des Blue Moutains (à l’ouest de Sydney). Reprendre le train nous a replongé dans nos sensations passées et nous aimons toujours voir défiler le paysage au rythme des secousses si particulières.

Les montagnes bleues forment un spectacle magnifique qui remplit le paysage et nous donne envie d’être des oiseaux. Immense, encore une fois, la palette de couleurs est sans pareil et nous promener à flan de falaise nous permet de mesurer le gigantisme des lieux. Des centaines de marches pour descendre puis remonter, des cascades partout, la foret…seule Salomé n’était pas très ravie de marcher autant, et la trottinette n’était malheureusement d’aucune aide ici…

Mets ton maillot, on s’en va !

Notre dernière étape néo-zélandaise a eu pour cadre la péninsule de Coromandel ; 3 jours relax au bord de la mer !

Bien que la température extérieure et l’agitation de la mer ne laissent aucune chance à la baignade, nous nous sommes bel et bien baigné(e)s ! Une fois n’est pas coutume, c’est l’activité volcanique qui l’a permis : sur la bien nommée « hot water beach », il suffit de se munir d’une pelle et des horaires des marées pour s’offrir un bain chaud, et même très chaud !

A quelques kilomètres de là, accessible uniquement à pieds ou par bateau, se trouve le magnifique site de « Cathedral cove », sorte d’Etretat du Pacifique. Ce fut l’occasion d’une agréable balade le long de la côte, la mer agitée d’un côté, de paisibles pâturages de l’autre.

Nous sommes allés jusqu’à Coromandel Town ; ce côté de la péninsule aurait sûrement mérité une exploration plus poussée mais un mélange de flemme et de ras-le-bol-de-la-voiture nous a limité à cette calme bourgade et son saloon. D’autant que la petite personne qui nous colle depuis 3 ans n’est pas vraiment une marcheuse de fond ; OK pour enchaîner 1000 tours de toboggan mais marcher…

Pour notre défense, il faut dire que même en voiture, on en a pris plein les yeux ! Sur la côte, dans les terres… une fois sorti des zones urbaines, le spectacle commence ! Nous n’avons fait qu’une petite boucle sur l’île du Nord et les paysages étaient globalement peu variés : très verts et très vallonnés, mais quelle beauté !

Cela donne envie d’en découvrir plus… Vu le temps imparti, il a d’emblée fallu faire une croix sur l’ile du sud ; une fois sur place, il a encore fallu revoir notre programme à la baisse : nous ne sommes pas allés jusqu’à Wellington et sur la côte est comme nous l’espérions… mais nous avons quand même parcouru plus de 2 500 kilomètres par monts et moutons.

Nous avons laissé la voiture à l’aéroport et sommes allés voir ce qui se passe de l’autre côté de la mer de Tasman !

Fièrement propulsé par WordPress & Thème par Anders Norén