Une fois débarrassés de Noël, on a pu passer à la suite : Kumamoto, Aso et Oita.

On pensait profiter de la traversée entre Shimabara et Kumamoto pour admirer la mer Ariake, mais on a dormi pendant tout le trajet et on n’en a vu que les ports. Arrivés à destination, il a fallu prendre un bus hors de prix puis un tram interminable pour rejoindre Hiroshi qui nous a hébergé pour 2 nuits. Non seulement c’est un hôte très agréable mais c’est aussi un bon cuisinier : le 1er soir, il nous a préparé une spécialité locale (un bon bouillon avec du tofu, des gâteaux de riz, des oeufs durs et d’autres trucs pas identifiés) et le 2nd, il nous a initié à l’art de préparer soi même des okonomiyakis.

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Évidemment, nous n’avons pas fait que manger, nous avons aussi visité le château médiéval, un des 3 principaux du pays. Seules les fondations et quelques tours n’ont pas été détruites, la tour principale et le palais ont été reconstruits selon les méthodes utilisées initialement (XVème siècle) et les rénovations des autres bâtiments sont toujours en cours.

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Le château étant le principal attrait de la ville, qui autrement compte surtout des centres commerciaux, nous avons repris notre chemin dès le lendemain.
Grand bien nous en a fait puisqu’il a fait très beau et que cela nous a permis d’apprécier à sa juste valeur une des plus grandes caldeiras du monde, celle du mont Aso.

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Le clou du spectacle, c’est le volcan toujours en activité au fond duquel une eau turquoise s’évapore continuellement. Tellement beau qu’on est revenus se planter devant 2 fois.

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Après s’être cassés les jambes à gravir l’un des monts, nous étions bien contents de regagner l’auberge, qu’on a renommé « Chez Mamie ». Tenue par une toute petite grand-mère, on se sentait plus chez elle qu’à l’hôtel ; peut-être parce qu’on était tout seuls, peut-être à cause de la décoration un peu vieillotte, peut-être parce qu’elle nous a préparé le Onsen et qu’après on était en pyjamas…

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On s’y est sentis tellement bien (malgré le froid, merci les zibros mobiles !) qu’on y est restés une nuit de plus. La pluie n’aidant pas, on a déclaré vendredi journée morte, l’occasion pour faire une machine, écrire dans notre journal, faire des recherches pour la suite et glander.

La journée suivante n’a pas été beaucoup plus active. On s’est déplacés à Oita, sur la côte est, où l’on s’est baladés un peu avant de déclarer forfait. Pas grand chose à voir, si ce n’est une ville japonaise classique.

8 minutes, c’est le temps qu’il a fallu en train pour rejoindre la destination suivante, mais en parler maintenant est un peu prématuré… à suivre !