Les tribulations de Sam, Flavie et Salomé

Catégorie : Voyage en Eurasie Page 4 of 9

1er voyage en Eurasie

3077 mètres plus haut

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Le Sommet Doré, résultat de deux jours de randonnées sur Emei Shan, une des quatres montagnes sacrées du bouddhisme.
Alors non, on n’a pas gravi les 3000m à pied mais on totalise quand même 8h de montée et descente de marches, d’abord dans la nature luxuriante puis dans la neige. La preuve :

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Avant cela, à Leshan, on avait rendu visite à Dafo, LE PLUS GRAND BOUDDHA DU MONDE !

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Maintenant, après 15 min de bus, 7h50 de train (en couchette cette fois), 10 min de taxi, 9h de bus et encore 10 min de taxi, on s’est trouvé un petit coin de paradis…

En transit dans le brouillard

Nous avons repris l’aventure chinoise là où elle s’était arrêtée : Qingdao. Nous y avons retrouvé notre guesthouse et notre mamie Beurk pour deux jours de glande totale où, grâce à Mathieu et Julie, nous avons pu un peu rattraper notre retard en série télé.
Notre 2ème planning chinois étant chargé, nous n’avons pas procrastiné davantage et nous avons rejoint une ville répondant au doux nom de Zhengzhou (un paquet de points au Scrabble). Une fois passé la courte nuit dans le train, le réveil a été un peu brutal tellement la différence entre le guide et la réalité est frappante. Zhengzhou est moche, cachée dans un épais brouillard, éventrée par l’installation de lignes de métro et notre première envie a été d’en partir. Malheureusement, point de place dans le train pour Chengdu pendant 4 jours… Nous nous sommes rabattus sur un train pour Xi’an le lendemain , une ville déjà visitée mais que nous savions plus agréable.

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Nous avions une place chez un hôte zhengzhouien et après avoir marché toute la journée, nous sommes allés chez lui pour un petit « cours » de cuisine chinoise. C’est quelqu’un de très sympathique et très courtois, ce qui tranche pas mal avec certains de ses compatriotes. Autant dire que ça fait plaisir.

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Le quartier musulman de Xi’an nous avait manqué et nous y avons passé toute l’après midi avec nos sacs sur le dos, entre le parc où était organisé une sorte de bal avec musique orientale incluse et les rues commerçantes pour goûter un peu à tout… Avant de prendre le train de l’enfer !

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Nous avons eu plus de chance qu’à Zhengzhou et nous avons pu acheter des billets pour Chengdu. Mais pas n’importe quels billets, des « hard seats », et c’est donc parti pour 16h de train, coincés entre les affaires trop envahissantes de nos voisins et dans ce qu’on pourrait appeler un cendrier roulant tellement les aller-retours des fumeurs rendent l’atmosphère irrespirable. Nous avons perdu nos voisins au petit matin, ce qui nous a permis de déplier nos jambes endolories et de trouver une position plus confortable.
Chengdu nous a accueilli vers 13h30, et la première image nous a fait un peu froid dans le dos : la place de la gare submergée de chinois braillards, de gros travaux et le même temps bien couvert qu’à Zhengzhou.
Nous n’avons pas pris peur et finalement la ville qui s’est révélée très agréable, pleine de grands parcs, de temples et de vieilles rues avec leurs échoppes et leurs marchés. On sent une vraie différence avec la Chine de l’est, la nature change, la nourriture aussi (piment piment); le Vietnam et la Thaïlande ne sont pas loin et ça se sent.

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Petites anecdotes :
– Nous avons partagé un repas végétarien avec des nonnes dans leur couvent, c’est pas très festif mais c’est copieux !
– Nous avons assisté à un « changing face » opéra, haut en couleurs et en chants stridents.
– Nous avons préparé des raviolis vapeurs, le goût y était mais pas la forme…

Nous vous laissons entre les pattes poilues de la mascotte de Chengdu. Bisous.

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Retour sur la péninsule coréenne

Et avec la Corée revient le froid et la neige, même si on commence à y être habitués.
Nous sommes donc arrivés à Busan, que nous avions sommairement visité avant de courir prendre le ferry, et nous avons déambulé dans ses rues, se perdant même parfois complètement. C’est la deuxième ville du pays et ça se voit : grosses routes, gros buildings et un gros et lent métro. Ça n’empêche pas de trouver des coins sympas, comme une belle plage ou la tour de Busan et son parc, mais Tongyeong nous avait semblé plus agréable. La ville est construite autour de collines/montagnes et on sent bien qu’elle a gagné du terrain, ce qui ne facilite pas la circulation et les repères.

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Lors de notre passage à Gyeongju, l’ancienne capitale du royaume Silla, nous avons retrouvé les joies du couchsurfing avec Craig, un kiwi expatrié. On oublie la taille de Busan et on se retrouve dans une petite ville bien glagla. On y trouve beaucoup d’espaces verts et de vestiges de l’ancien royaume, notamment des tombes de rois et reines en forme de petites collines, un très vieil observatoire et un temple.

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Pour clore ce 2ème épisode coréen, on a rejoint Séoul pour 3 jours. On espérait pouvoir passer un nuit dans un temple mais comme on s’y est pris à la dernière minute, c’est tombé à l’eau. Dans la rubrique plan foireux, on s’est rabattus sur un musée fermé, heureusement il y avait une exposition à l’extérieur. Qu’à cela ne tienne, on a toujours un plan B, nom de code : DMZ. On n’a jamais été aussi près de la Corée du Nord !

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C’est un endroit intéressant qui témoigne des tensions passées et actuelles entre les deux Corées ; ce qui nous a gâché la visite, c’est l’organisation du tour : beaucoup de temps passé dans le bus, un guide inintéressant, trop peu de temps sur place et les détours par des magasins à touristes…

Nous avons fait une rencontre inopinée lors de notre dernière journée :

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Et là, c’est nous qui sommes devenus guides le temps d’une visite éclair avec au programme un bain au jimjilbang, le marché Nandaemun, le palais Deoksugung et dégustation de produits locaux. Un bon moment trop vite passé ! Who’s next ?

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Tout ça pour dire que la Corée c’est trop super !

Résumé des épisodes précédents…

Une année qui commence, 4 mois de voyage écoulés… l’occasion de revenir sur la première moitié théorique (temps et distance) de cette aventure sur les rails (mais pas que).

4 mois donc et déjà 10 pays traversés. Maintenant que l’on a quitté le Japon, notre destination la plus à l’est, on commence notre boucle…
Selon nos vagues plans de départ, il nous reste 4 mois pour revenir en France mais nous nous sommes aperçus que ce timing sera difficile à tenir. Une des raisons à cela, c’est que plus on a de temps, plus on a besoin de temps… le fait de ne pas avoir de contrainte dans la durée rend les choix difficiles : on a du temps alors on voudrait tout faire.C’est là qu’intervient le budget, ça, ça aide à choisir !
Une autre raison, ce sont les imprévus, les changements de plans… On avait pas prévu d’aller à St Petersbourg, on projetait d’aller à Vladivostok, on espérait pouvoir aller en Corée et au Japon mais tout ça s’est décidé sur le tard et a bousculé notre ébauche de programme.
Enfin, revenir sans passer par les mêmes pays et en intégrant des contraintes fortes comme des frontières fermées ou des pays dangereux va également rallonger la route.

On appréhendait de ne pas avoir de feuille de route bien définie mais on s’est aperçu à l’usage que tout est finalement très facile ; toujours un moyen de transport pour nous emmener, toujours un lit où dormir, toujours une bonne âme pour nous guider! Évidemment on se perd régulièrement, on ne comprend pas toujours les indications, on cherche, on tourne en rond mais ça finit toujours par se résoudre.
Il faut dire que les gens sont globalement très compréhensifs et prévenants ; il n’est pas rare qu’on nous aborde quand on a l’air perdu, voire même qu’on nous accompagne quand on demande notre route. Le plus difficile reste de nous faire comprendre parce que les anglophones ne courent pas les rues, et qu’on ne sait généralement dire que bonjour et merci… reste le mime !

Lors de notre traversée du continent, nous avons vraiment senti la transition de l’occident vers l’orient et puis l’inverse, au départ de manière assez ténue, avec l’apparition de marques de voitures différentes ou de volants à droite en Russie, puis un peu d’anarchie architecturale et des visages qui changent en Mongolie puis la grosse claque pékinoise avec tout ce à quoi on peut s’attendre de la Chine, des petites rues pas très clean avec de la bouffe pas chère aux monuments grandioses, et bien sûr les chinois partout ! La traversée vers la Corée a amorcé un retour vers l’occident (côté US) avec un trafic routier contrôlé, des buildings ultra modernes, même si les gens sont toujours différents. Le Japon a achevé cette transition, et maintenant on se redirige vers l’Asie ‘pure et dure’ .
Au delà de ces aspets visibles, on a aussi experimenté les us et coutumes, les modes de vie et façons de faire…parfois étonnants, parfois agaçants : la froideur russe, la rudesse mongole, le sans-gêne chinois, l’extrème politesse et la réserve japonaise… Au milieu de tout ça, ce sont des coréens que l’on se sent le plus proche ; la Corée, à tous les niveaux, est un véritable trait d’union entre l’orient et l’occident.
Le fait de visiter ces pays les uns après les autres nous a permis de vraiment les différencier, de les situer les uns par rapport aux autres. On a par exemple appris beaucoup de choses sur leurs Histoires respectives et communes, ce qui aide souvent à comprendre ce qu’ils sont maintenant et pourquoi.

Le plus frustrant c’est de n’avoir que quelques jours à consacrer à une ville ou une personne ; on a parfois l’impression de survoler et de courir… c’est pour cela que l’on s’accorde de temps en temps une pause, histoire de faire autre chose que marcher et enchaîner les visites. Et aussi parce que bouger souvent, ça veut dire remballer nos maigres effets et remettre nos sacs sur nos dos pour trouver un nouvel endroit où les poser (et moins on porte, mieux on se porte). Hôtel, auberge de jeunesse, couchsurfing… chacun a ses avantages : l’hôtel pour le confort et l’intimité, l’auberge et le couchsurfing pour les rencontres, les échanges, la convivialité. Notre préférence va au couchsurfing et on essaie d’en faire le plus souvent possible ; au delà de l’aspect financier non négligeable, c’est l’occasion de faire de belles rencontres. Ce n’est pas toujours le grand luxe mais on passe toujours de bons moments à discuter, et c’est ce qui rend la chose vraiment intéressante.

Pour finir, voici un petit récapitulatif des endroits qui nous ont le plus marqués ; dans l’ordre : les steppes infinies de Mongolie, la caldeira du mont Aso, l’archipel de Tongyeong, la froide île d’Olkhone sur le Baïkal et Beijing dans son ensemble.

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Le blog est l’occasion de partager tout cela avec vous, et c’est aussi, en complément de notre montagne de photos et de notre carnet de voyage, un moyen de garder une trace, parce qu’on voudrait se souvenir de tout et de tout le monde et qu’on s’aperçoit qu’on est déjà en train d’en oublier…
De trace, on en gardera chacun une un peu particulière, ramenée du Japon (:o)

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Un réveillon fooooooooooo !

Tout avait commencé plutôt calmement…

Et puis c’est parti en vrille !

Bonne année !

Kyushu d’ouest en est

Une fois débarrassés de Noël, on a pu passer à la suite : Kumamoto, Aso et Oita.

On pensait profiter de la traversée entre Shimabara et Kumamoto pour admirer la mer Ariake, mais on a dormi pendant tout le trajet et on n’en a vu que les ports. Arrivés à destination, il a fallu prendre un bus hors de prix puis un tram interminable pour rejoindre Hiroshi qui nous a hébergé pour 2 nuits. Non seulement c’est un hôte très agréable mais c’est aussi un bon cuisinier : le 1er soir, il nous a préparé une spécialité locale (un bon bouillon avec du tofu, des gâteaux de riz, des oeufs durs et d’autres trucs pas identifiés) et le 2nd, il nous a initié à l’art de préparer soi même des okonomiyakis.

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Évidemment, nous n’avons pas fait que manger, nous avons aussi visité le château médiéval, un des 3 principaux du pays. Seules les fondations et quelques tours n’ont pas été détruites, la tour principale et le palais ont été reconstruits selon les méthodes utilisées initialement (XVème siècle) et les rénovations des autres bâtiments sont toujours en cours.

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Le château étant le principal attrait de la ville, qui autrement compte surtout des centres commerciaux, nous avons repris notre chemin dès le lendemain.
Grand bien nous en a fait puisqu’il a fait très beau et que cela nous a permis d’apprécier à sa juste valeur une des plus grandes caldeiras du monde, celle du mont Aso.

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Le clou du spectacle, c’est le volcan toujours en activité au fond duquel une eau turquoise s’évapore continuellement. Tellement beau qu’on est revenus se planter devant 2 fois.

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Après s’être cassés les jambes à gravir l’un des monts, nous étions bien contents de regagner l’auberge, qu’on a renommé « Chez Mamie ». Tenue par une toute petite grand-mère, on se sentait plus chez elle qu’à l’hôtel ; peut-être parce qu’on était tout seuls, peut-être à cause de la décoration un peu vieillotte, peut-être parce qu’elle nous a préparé le Onsen et qu’après on était en pyjamas…

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On s’y est sentis tellement bien (malgré le froid, merci les zibros mobiles !) qu’on y est restés une nuit de plus. La pluie n’aidant pas, on a déclaré vendredi journée morte, l’occasion pour faire une machine, écrire dans notre journal, faire des recherches pour la suite et glander.

La journée suivante n’a pas été beaucoup plus active. On s’est déplacés à Oita, sur la côte est, où l’on s’est baladés un peu avant de déclarer forfait. Pas grand chose à voir, si ce n’est une ville japonaise classique.

8 minutes, c’est le temps qu’il a fallu en train pour rejoindre la destination suivante, mais en parler maintenant est un peu prématuré… à suivre !

Meri Kurisumasu !

En chemin pour Kumamoto, nous avons fait une étape d’une nuit à Shimabara. Au pied d’un volcan, le mont Unzen, la dite bourgade vaut le détour pour son chateau, ses maisons de samourais et ses réveillons de Noel endiablés… On a vu le chateau et les maisons, le réveillon c’était une autre histoire.

Repas de fete oblige, on a pris l’apéritif dans notre chambre d’hotel avec vue sur le chateau illuminé. Après ça, il était déjà 19h30 et il était grand temps d’aller diner. On avait repéré un restaurant dans la journée, manque de bol il fermait à 20h…on a erré un moment dans les rues désertes, et ça commençait sérieusement à sentir le réveillon-McDo quand une petite échoppe q surgi devant nous. On était 4 en tout et pour tout, nous et le couple de cuistos. Et on a été gatés ; ni dinde, ni buche mais des gyozas, des ramens et du riz sauté !

Bref, ce fut un réveillon bien calme, et ce matin dans nos chaussettes, rien qu’une vieille odeur de pieds…mais pas le temps de s’apitoyer parce que pendant que vous digérez votre foie gras en jouant avec vos playmobils, nous, on a un bateau à prendre.

Bon Noel à tous !

ps : si vous avez trouvé des cadeaux à notre attention au pied de votre sapin, merci de nous les mettre de coté 🙂

Pendant ce temps à Nagasaki…

Nous avons quitté Fukuoka vendredi après-midi par bus pour rejoindre Nagasaki. Nous y avons été accueillis par Mayumi, mère de 2 enfants, célibataire, 41 ans qui en paraît 30, infirmière scolaire, ceinture noire de karaté (demandez pas son numéro de sécu, on l’a pas). Nous avons passé 3 nuits chez eux, dans leur maison moitié japonaise, moitié desperate housewives : pièce qui devient chambre une fois les futons déroulés, domotiques partout et pour tout (un pas de plus franchi dans la sophistication des toilettes avec la lunette chauffée), déco Interiors et grosse voiture dans l’allée.

Nous avons pu profiter de la ville pendant 2 longues journées, Mayumi nous déposant en ville tôt le matin et nous récupérant le soir.

Étape obligatoire : tout ce qui concerne la guerre et l’atomisation de la ville.
Pas grand chose de neuf à apprendre dans le musée, si ce n’est quelques photos d’époque et des témoignages.

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Le parc de la paix donne une belle vue sur la ville et permet d’admirer la statue pointant le ciel pour la bombe A et le sol pour la paix.

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Le dernier spot, le plus symbolique, est ground zero, l’endroit précis au dessus duquel la bombe a explosé.

La ville a quasiment été rasée mais il reste quelques bâtiments d’avant guerre encore debouts comme l’église Oura et un pont du XVIIe siècle.

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Samedi soir, Mayumi nous a emmenés sur le mont Inasa depuis lequel on a l’impression de voler au dessus la ville, le panorama est d’ailleurs dans le top 3 des plus belles vues de nuit du monde !

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Dimanche soir, pour notre dernière soirée et pour célébrer les performances des enfants à leur tournoi de karaté, nous sommes allés manger des sushis tous ensemble. C’était une sorte de Planet Sushis (les assiettes défilent sur un tapis roulant et y’a qu’à les attraper et se goinfrer) avec tous les plats à 105 yen. Résultat : 20 assiettes expédiées…

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La tête en bas

Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa, on est au Japon, haaaaaaaaaaaaaa : résumé de nos 5 premières minutes à Fukuoka, après avoir franchi la douane avec succès.

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Et puis il a fallu revenir sur terre : mardi 18 décembre , 7h30 du mat’, quelque part dans la zone portuaire de Fukuoka, 10kg sur les épaules, 2 gâteaux dans l’estomac, et une longue marche qui nous attend pour rejoindre l’hôtel…
C’est pas qu’on s’embourgeoise mais on a pas trouvé de couchsurfing et les auberges de jeunesse ne sont pas bon marché ; et puis un peu de confort et d’intimité, ça fait pas de mal de temps en temps merde (en plus y’a plein de trucs à piquer : peignes, rasoirs, cotons-tiges, brosses à dent, dentifrice, sachets de thé, bouteilles d’eau, c’est déjà Noël!). On espère tout de même trouver d’autres solutions parce que si on nous demande si c’est onéreux, on dira oui c’est onéreux !

Mais à part ça, le Japon, depuis qu’on en parle ? Au début, il faut avouer qu’on a eu du mal à réaliser ; arrivant de Corée, la transition n’est pas aussi brutale qu’en arrivant de France, et c’est Fukuoka, pas Tokyo.
On s’attendait à être vraiment plongés dans la caricature du Japon qu’on s’est construite avec les Mangas, les animés de Miyazaki, Hard Gay, les jeux vidéos, les émissions de TV loufoques ou encore les robots mais finalement c’est plus classique que tout ça (heureusement pour les japonais peut-être !).

Au fur et à mesure qu’on évolue dans la ville, quelques indices nous font tout de même sentir qu’on y est bel et bien :
– une femme en kimono, obi, tongs et chaussettes par ci par là,
– la circulation à gauche,
– les gamins en uniforme qui sortent de l’école,
– les portes coulissantes

Et pour s’en convaincre définitivement, on a visité des lieux vraiment japonais .
Pour le côté traditionnel, on s’est promené dans un jardin japonais, avec ses arbres bien taillés et ses graviers bien ratissés. Zen attitude garantie !

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Pour le côté moderne, on a fait les magasins. Montagnes de mangas, labyrinthes de jeux vidéos, avalanches de jouets, robots, figurines, peluches en tout genre…on s’en est tiré avec une Nintendo DS, Mario Kart et des photos ridicules.

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Enfin quoi de plus japonais que la nourriture japonaise ? On a pas encore testé les sushis mais on a goûté à d’autres spécialités : les gyozas (raviolis frits), les ramens (nouilles dans un bouillon, agrémentées de viandes et/ou légumes), les okonomiyakis (sortes d’omelettes qui tuent), les donburis (porc pané et oeuf battu sur du riz)… Bref, on est loin d’avoir fait le tour mais on s’accroche !
Il y a très peu de street food ; mais le soir, à certains endroits apparaissent des yatais, petites cabanes avec au centre le « fourneau » et autour des bancs. C’est pas vraiment moins cher qu’un resto mais c’est marrant !

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Touche pas au kimchi, s*****!

Nous avons quitté notre hôte de Séoul sur une partie de bowling pour retrouver celui de Jeonju (après 3 heures de bus) pour un cours de golf.
La partie théorique était assez obscure, mais nous avons pu pratiquer notre swing !

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Ung Yong est un hôte très attentionné et généreux; il nous a invités au restaurant 2 soirs de suite, où nous avons découvert les spécialités locales et il nous a aidé à nous orienter dans la ville en nous indiquant les lieux essentiels. Tout cela se résume à un village « traditionnel » (comprendre pleins de magasins pour touristes) hanok, un lac et une artère commerciale.

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Ça ne nous a pas pris beaucoup de temps pour tout visiter et nous sommes donc allés au cinéma voir le film Hobbit, qui fut une grande déception au regard de la qualité de la 1ère trilogie.

La destination suivante s’appelle Tongyeong, sur la côte sud de la Corée, et c’est toujours par bus que nous y sommes arrivés. Nous avons failli nous arrêter à Jinju, connue pour son château, mais la pluie nous en a dissuadés. Cette même pluie nous a accueilli à Tongyeong et nous n’avons pas traîné dans les rues: direction le « jimjilbang ». Mais ouate ze flûte ? C’est juste le nom coréen pour les bains publics, mais pas n’importe quels bains publics : 5 étages avec sauna, bains d’eau chaude et très chaude, douches (debout et assis), piscine d’eau de mer et salle de sport. La salle commune du 4ème permet même de passer la nuit (c’est ouvert 24h sur 24). Dans les étages hommes et femmes, tout le monde se balade à poil, qui se lavant vigoureusement ou barbotant, qui se séchant, qui se curant les oreilles… Ambiance décontractée et le tout pour moins de 7 euros chacun ! Les hôteliers peuvent aller se rhabiller.

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Pyjama, matelas et oreiller en brique fournis !

Mais la nuit passée n’ayant pas été de tout repos, nous sommes allés dans la guesthouse d’un homme rencontré au jimjilbang.

Réveil à 7h le lendemain pour l’anniversaire virtuel de Dian’s (ouais grosse !) et ensuite départ pour l’île d’Hansando, une grande île de l’archipel de Tongyeong. Le beau temps est de la partie, tant mieux, 17° relevés dans l’après – midi et soleil toute la journée ! Au programme, de la marche, de la marche et… Ha oui : de la marche (et aussi du poisson grillé et une cargaison de riz) . Mais ça valait largement les efforts fournis.

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Un coucher de soleil pour finir en beauté puis retour à la base.

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Et lundi arriva et il fallut reprendre notre baluchon (qu’on a d’ailleurs porté toute la journée !)… Après une dernière balade à Tongyeong, et notamment la visite de reconstitutions de bateaux-tortues et du marché aux poissons (du petit, du gros, du frais, du séché, du entier, du découpé…), nous nous sommes dirigés vers la gare routière pour attraper un bus pour Busan. On ne connaissait pas du tout les horaires mais le réseau de transport public étant sur-efficace en Corée, l’achat des billets, le dépôt des sacs en soute, l’installation dans le bus et le départ n’ont pas pris plus de10 min.
Une fois à Busan, 2ème ville du pays, nous sommes directement allés à la gare maritime pour voir ce qu’il en était des ferries pour Fukuoka, et là on apprend qu’il reste des places pour le soir même ! Et ben BANCO, c’est parti pour le Japon !

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