Les Aventuriers Déraillent

Les tribulations de Sam, Flavie et Salomé

Kilomètres ou hectomètres ?

Il y a du nouveau depuis le dernier article : nous sommes depuis le 30 juillet en Australie. Cette étape semblait évidente mais nous n’avions que peu d’expectatives (excuse my french) à propos de ce pays…et nous avions, comme souvent avec les préjugés, tout faux !

Nous avons atterri à Sydney et y avons passé 4 jours. La ville est tellement grande et impressionnante qu’il nous semble rétrospectivement qu’Auckland n’a fait office que d’amuse-bouche. Tout ici est plus grand, des immeubles gigantesques, des parcs démesurés, le plus grand port naturel du monde est à l’image du pays-continent: sans limite. Nous n’avons vu qu’une petite partie de la ville mais tout de même les principaux highlights : l’opéra et Circular Quay, Darling Harbour, The Rock (quartier historique), Paddington et Surry Hill, en passant par Hyde Park et The Domain, sans oublier la mythique Bondi Beach. Même les oiseaux ici sont incroyables. En plus des quelconques goélands-voleurs-de-bouffe et des pigeons, il y a ici des nuées de cacatoès et d’ibis blancs attirés par les déchets humains. On a l’impression d’être au zoo en se baladant dans les rues.

En parlant de zoo, on a visité celui de la ville pour faire découvrir à Salomé les animaux locaux (entres autres). Des kangourous, des émeus, des koalas, des wombats, des ornithorynques (368 points au scrabble) ou encore toutes les nuances de serpents qu’on peut imaginer… Reste le problème du traitement de ces animaux avec des cages et des enclos beaucoup trop petits qui malgré le discours engagé du zoo laisse penser qu’il y a encore beaucoup de progrès à faire pour ces êtres sensibles.

Nous avons opté pour un billet combo zoo-bateau et nous avons pu ajouter les baleines à la liste des animaux vus en pleine nature. Beaucoup plus difficiles à repérer que les dauphins, les cétacés montrent régulièrement leur dos et laissent une trace huileuse dans l’eau. Apparemment, le krill est gras ici. Nous avons même eu la chance de voir 2 ou 3 sauts,  malheureusement trop courts pour les avoir en photos…

Après ce bon bol urbain, nous avons renoué avec nos vieilles passions et sauté dans un train ; en 2 heures nous étions a Katoomba, au cœur des Blue Moutains (à l’ouest de Sydney). Reprendre le train nous a replongé dans nos sensations passées et nous aimons toujours voir défiler le paysage au rythme des secousses si particulières.

Les montagnes bleues forment un spectacle magnifique qui remplit le paysage et nous donne envie d’être des oiseaux. Immense, encore une fois, la palette de couleurs est sans pareil et nous promener à flan de falaise nous permet de mesurer le gigantisme des lieux. Des centaines de marches pour descendre puis remonter, des cascades partout, la foret…seule Salomé n’était pas très ravie de marcher autant, et la trottinette n’était malheureusement d’aucune aide ici…

Mets ton maillot, on s’en va !

Notre dernière étape néo-zélandaise a eu pour cadre la péninsule de Coromandel ; 3 jours relax au bord de la mer !

Bien que la température extérieure et l’agitation de la mer ne laissent aucune chance à la baignade, nous nous sommes bel et bien baigné(e)s ! Une fois n’est pas coutume, c’est l’activité volcanique qui l’a permis : sur la bien nommée « hot water beach », il suffit de se munir d’une pelle et des horaires des marées pour s’offrir un bain chaud, et même très chaud !

A quelques kilomètres de là, accessible uniquement à pieds ou par bateau, se trouve le magnifique site de « Cathedral cove », sorte d’Etretat du Pacifique. Ce fut l’occasion d’une agréable balade le long de la côte, la mer agitée d’un côté, de paisibles pâturages de l’autre.

Nous sommes allés jusqu’à Coromandel Town ; ce côté de la péninsule aurait sûrement mérité une exploration plus poussée mais un mélange de flemme et de ras-le-bol-de-la-voiture nous a limité à cette calme bourgade et son saloon. D’autant que la petite personne qui nous colle depuis 3 ans n’est pas vraiment une marcheuse de fond ; OK pour enchaîner 1000 tours de toboggan mais marcher…

Pour notre défense, il faut dire que même en voiture, on en a pris plein les yeux ! Sur la côte, dans les terres… une fois sorti des zones urbaines, le spectacle commence ! Nous n’avons fait qu’une petite boucle sur l’île du Nord et les paysages étaient globalement peu variés : très verts et très vallonnés, mais quelle beauté !

Cela donne envie d’en découvrir plus… Vu le temps imparti, il a d’emblée fallu faire une croix sur l’ile du sud ; une fois sur place, il a encore fallu revoir notre programme à la baisse : nous ne sommes pas allés jusqu’à Wellington et sur la côte est comme nous l’espérions… mais nous avons quand même parcouru plus de 2 500 kilomètres par monts et moutons.

Nous avons laissé la voiture à l’aéroport et sommes allés voir ce qui se passe de l’autre côté de la mer de Tasman !

Des volcans et des hommes

Notre semaine était placée sous le signe des volcans et de la géothermie ! Bon point : les sources chaudes et les paysages. Mauvais point: l’odeur…

D’abord Taupo. Sympathique petite ville au bord du lac du même nom, Taupo offre tout un tas d’activités. Nous avons commencé par un bain, mais pas n’importe lequel : une source chaude se jette dans la rivière, au cœur d’un joli parc vallonné. Température idéale, panorama agréable, peu de concurrence pour les bonnes places…on aurait pu rester là jusqu’à dissolution totale !!!

Un peu plus loin la dite rivière devient sur quelques dizaines de mètres torrent (Huka falls): elle emprunte un étroit couloir et débouche sur une cascade avant de reprendre son cours paisible.

Impossible d’ignorer le lac, le plus grand du pays, et quel meilleur moyen de le découvrir que d’y naviguer ? À bord du Barbary, nous avons passé une agréable matinée, fraîche quoiqu’ensoleillée, l’occasion de découvrir une grande sculpture maori contemporaine.

Nous nous sommes également baladés dans le Tongariro National Park, qui a servi de décor pour le Seigneur des Anneaux. Pas sûr qu’ils aient fait de la luge celà dit ! C’était très beau et la Montagne du Destin est plus jolie sous la neige que crachant de la lave.

La Nouvelle-Zélande est pays jeune géologiquement parlant et le sol est encore bien chaud, ça vit là dessous ! Des phénomènes géothermiques impressionnants sont à l’œuvre un peu partout et nous avons pu en voir une partie entre le parc ‘des cratères de la lune’ et Rotorua, aussi connue sous le nom de « ville-qui-pue-l’oeuf-pourri ». De la boue qui glougloute, des geysers qui froufouttent et de-ci de-là de la vapeur qui s’échappe des entrailles de la terre… c’est quoi ce cirque !

Nous avons enfin pu nous frotter un peu à la culture Maori. Via une attraction certes, mais la présence des premiers habitants des îles est plutôt discrète ; leur culture et leurs traditions sont difficiles d’accès. Nous avons donc pu voir des danses (dont le fameux haka) et entendre des chants, l’occasion d’agir en bons touristes en participant un peu.

Kia ora !

Entre terre (du milieu) et mer

Dans le sout’ donc et c’est Hamilton qui marque le début de la descente. La ville en elle même n’est pas spécialement intéressante mis à part ses incroyables jardins brassant tous les styles. Un régal pour les yeux et une source d’inspiration !

Dès le lendemain matin, nous partons pour un lieu culte des fans de fantasy : Hobittebourg ! Une visite guidée de 2h dans les rues de la « ville » du ‘Seigneur des anneaux’ et du ‘Hobbit’. Les maisons ne se visitent pas (ce ne sont que des façades) mais l’ambiance y est, c’est tout à fait charmant !

Pour clore la balade, nous avons pu boire un verre dans la belle taverne du dragon vert, le seul bâtiment réel, qui a beaucoup de charme. Dommage qu’il faille boire son verre en vitesse…

Nous sommes repartis avec l’envie de revoir les films mais aussi avec le sentiment d’avoir eu une visite chronométrée, laissant peu de place à la flânerie, bien loin de l’insouciance et du savoir-vivre des hobbits!

Le lendemain, direction Raglan, une ville réputée pour ses spots de surf. La mer est impressionnante, déroulant ses rouleaux sans fin sur une plage de sable noir.

La ville est très sympathique, une ambiance détendue avec des boutiques aguichantes et des bars cools.

Dans les parages se trouve une petite cascade de 55m qui nous a donné l’occasion de descendre et monter 261 marches. Ça réchauffe !

Après ça, nous sommes encore descendus, jusqu’à la ville de New Plymouth, avec un temps digne de l’old one. Nous sommes allés voir de plus près le mont Taranaki qui avait un peu la tête dans les nuages… Une belle balade où l’on a même eu droit à quelques rayons de soleil.

Salomé a eu l’occasion de se lier d’amitié avec la fille de la famille où nous étions hébergés. Même âge, mêmes blagues, du bon temps pour elles. Les aurevoirs ont été difficiles mais il était temps de reprendre la route en direction de Taupo via les grottes de Waitomo.

Kiwis glacés

Changement de décor, changement de température ! Nous voilà en Nouvelle Zélande où il fallu renfiler chaussettes et manteaux. Nous avons heureusement profité de quelques belles éclaircies mais le temps est assez frisquet, voire humide, autant dire qu’après un an à Nouméa ça fait tout drôle 🥶

Nous avons d’abord profité d’Auckland. Comme le reste du pays, la ville est construite sur des volcans plus ou moins très âgés ; à chaque quartier sa colline, c’est bon pour les mollets et ça offre de beaux points de vue sur la ville et la baie.

La ville est très étendue, de la grande Queen Street au quartier branché de Ponsonby, en passant par les quais, Auckland Domain (le central park local) ou le mont Éden, nous avons fait quelques kilomètres, au grand désespoir de Salomé…

A conseiller également le musée de la ville (Auckland War Museum) qui, comme son nom ne l’indique pas, consacre une grande partie de ses expositions aux cultures du pacifique et notamment bien sûr au peuple Maori. Magnifique et très instructif !

Faisant partie d’Auckland mais accessible après 40 min de bateau, nous avons passé une journée paisible et ensoleillée sur l’île de Waiheke : plages desertes (à cette saison) et sentiers forestiers (la protection des kaoris impose de laver ses chaussures avant d’entrer) au programme.

En dehors du centre et de ses buildings (dont la Sky Tower, la plus haute tour du pacifique sud, il faut le savoir), la ville est très résidentielle, calme et aérée. On retrouve une ambiance et un style très british. Lovely!

Autres caractéristiques anglo-saxonnes qui ne sont pas pour nous déplaire : la bière et la friture, toutes deux réunies harmonieusement dans d’agréables pubs !

Après 4 jours à Auckland, nous avons loué une voiture (nous avons considéré puis rejeté l’option « van » à cause du temps) pour le reste du séjour. Sam s’est dévoué pour prendre la route (à gauche) vers le nord jusqu’à l’étape suivante : Paihia, petite bourgade côtière de la baie des îles (bay of Islands).

Tout l’intérêt de l’endroit est d’aller en mer, ce que nous avons fait pour nous rendre à Russell, ville aussi charmante que petite MAIS SURTOUT nous avons fait une sortie en mer d’une demi journée pour aller voir ces fameuses îles d’un peu plus près, notamment Hole in the Rock. Et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est joli. Très joli.

Mais le clou du spectacle, c’est d’être rejoints par des dauphins et de les voir s’ébattre librement autour du bateau. Un moment magique et inoubliable !

Pour se remettre des émotions, une petite bière (ou deux) dans un bar très sympathique à côté de notre hébergement. Feu de cheminée, bières, « garlic bread » et jeu de société… On resterait bien là plus longtemps.

Mais nous ne nous endormons pas sur nos lauriers et il reste encore beaucoup à découvrir. La suite: le sout’.

Derniers jours de chaleur

Nous voici déjà au terme de notre séjour aux Fidji et nous profitons des derniers instants de soleil au bord de la piscine avant d’aller chercher l’hiver plus au sud.

Nous sommes arrivés lundi à Nandi, la capitale touristique de Viti Levu, une île du South Pacific, près de l’atoll de Pom Pom Galli. Au menu, découverte de la ville et du marché sous une chaleur retrouvée, le temps de m’offrir un petit plaisir de voyage: aller chez le coiffeur. Résultat assez réussi avec une touche indienne, ce qui colle parfaitement à l’ambiance puisqu’aux Fidji, la moitié de la population est d’origine indienne. Du coup, on trouve des temples hindous et des restaurants indiens partout. Un plaisir pour les végétariens que nous sommes !

L’après-midi a été consacrée à la visite du jardin du géant endormi, un jardin botanique en dehors de la ville. Beaucoup d’orchidées et une fraîcheur bienvenue.

Il y a bien sûr la plage mais après la Nouvelle-Calédonie et le Vanuatu, on commence à être habitués !

Nous sommes allés visiter Navala, un village melanésien reculé plus au nord pour y admirer les maisons traditionnelles : de grandes cases avec une structure en bambou couvertes de paille et de nattes en pandanus. Après la coutume au chef et la cérémonie du kava, nous nous sommes baladés au milieu de ce village en forme de croix, assez représentatif de l’influence de la foi chrétienne ici.

Après Nandi, direction Suva, la capitale. Nous avons été assez déçus par la ville, très étendue et sans charme…Heureusement, le musée national a sauvé la mise, on y a appris l’histoire du peuplement des îles mélanésiennes et polynésiennes en pirogues, l’évangélisation qui va de paire avec la colonisation, la culture de la canne à sucre et l’arrivée massive des indiens ou encore une petite histoire cannibale !

Une sortie au parc Colo-i-Suva a agréablement conclu notre étape : balade dans la forêt humide et baignade dans la rivière.

Dernier arrêt, Sigatoka, entre Suva et Nandi pour découvrir les dunes de sable près de la mer en colère et se détendre au bord de la piscine.

Fidji est réputée pour ses nombreuses îles au large de Nandi mais notre budget ne nous permettait pas de nous offrir ces excursions, très prisées des touristes Australiens et Néo-zélandais. Une prochaine fois peut-être…

Nous avons apprécié la diversité culturelle ici et le trait d’union entre la Nouvelle-Calédonie et le Vanuatu à travers la culture mélanésienne (la cérémonie du kava entre autres), la douceur de vivre et les paysages.

Il est temps d’enfiler nos blousons pour notre prochaine destination !

Calédonie, c’est fini

Nous voici de nouveau sur les routes après une année en Nouvelle-Calédonie, riche en découvertes et en rencontres.

Nouveau travail pour Flavie et moi, nouvelle crèche puis école pour Salomé dans un univers à la fois si proche et si loin de la France métropolitaine.

Si proche pour les règles et la langue, de ce côté là pas de dépaysement mais si loin pour les paysages, les visages et les mentalités. Ne parlons pas de la distance kilométrique, qui rend les aller-retour délicats, pour ne pas dire infernaux avec un enfant en bas âge (sans compter le coût !).

Nous retiendrons de cette année les paysages incroyables de la grande terre, de l’île des pins et d’Ouvéa que nous avons eu le plaisir et la chance d’explorer, la gentillesse des calédoniens et le soleil !

Se balader en tee-shirt/polo tous les jours est un plaisir auquel on s’accoutume assez vite, au point d’avoir un peu froid quand le mercure descend en dessous de 22. De ce côté là, on devrait retrouver vite fait nos repères en rentrant en France.

La Calédonie ne se résume pas en quelques lignes, elle nous a marquée et nous manquera sûrement. Mais ce n’est qu’un au revoir !

Et pour l’heure, place à l’aventure !

Note finale

Voilà presque deux semaines que nous avons retrouvé notre bonne vieille France et notre Mayenne adorée, il est donc grand temps de conclure ce chapitre.

Disons d’abord que ce voyage a été une très riche expérience, bien sûr au niveau culturel mais aussi au niveau familial. Nous n’avions pas bien réalisé a priori ce que serait un voyage avec un très jeune enfant, et cela s’est avéré plus difficile que prévu (des détails ici). Mais les bons moments ont été nombreux et ce sont bien entendu ceux-ci que nous garderons en mémoire.

Finalement, nous ne sommes pas peu fiers d’avoir mené notre projet à son terme parce que même si ça a été plus court que prévu : on l’a fait, et pour nous c’était une réussite! Bien sûr, on regrette un peu de ne pas être allés se faire dorer la pilule à Oman mais notre périple en Turquie, malgré le froid, nous a beaucoup plu.

Là où nous sommes moins fiers de nous, c’est que nous avons beaucoup pris l’avion et très peu de trains ; et ça pour des aventuriers du rail, c’est la loose! Pour notre défense, le réseau ferroviaire des pays où nous étions est au mieux inefficace, au pire inexistant. En ce qui concerne l’avion, ça nous a fait gagner du temps et de l’énergie… promis on fera mieux la prochaine fois.

En résumé,nous avons traversé 4 pays : la Géorgie, l’Arménie, l’Iran et la Turquie.

– Entendu (et un peu appris) 4 langues utilisant 4 alphabets différents

– Côtoyé 4 religions (l’orthodoxie, les chrétiens apostoliques, l’islam chiite et l’islam sunnite)

– Manipulé 4 devises (le lari géorgien, le dram arménien, le rial iranien et la lire turque)

– Enrichi nos passeports d’un visa et 8 jolis tampons

– Allégé notre compte en banque de 5700 euros, soit un budget hebdomadaire de 435 euros, ce qui est un peu au dessus de nos prévisions mais tout de même plutôt satisfaisant.

Enfin, précisons que partout nous avons été accueillis comme des rois et que nous nous sommes toujours sentis en sécurité. Nous avons fait des rencontres inoubliables, en Iran en particulier, pays qui nous a profondément marqué.

Ces trois mois sont passés un peu comme un rêve, nous avons retrouvé notre maison et nos habitudes mais nous gardons en tête les paysages et les sourires. Nous sommes rentrés malades et fatigués mais, mais pas refroidis pour un sou et avec déjà plein de projets!

On va attendre l’année prochaine pour repartir (?) et qui sait par quel bout nous croquerons le monde ?!

La Turquie, les turcs, les vieilles pierres et nous

Nous devions faire étape à Izmir mais après quelques recherches, il s’est avéré quela ville a peu d’intérêt hors saison donc nous avons choisi de conclure notre passage en Turquie et notre voyage avec 2 beaux sites archéologiques: Bergame et Ephese, d’anciennes villes gréco-romaines encore bien conservées.

Nous sommes également allés à Sirince (prononcé « chirinjé »), un petit village près d’Ephese qui a un peu perdu son pittoresque sous les montagnes de babioles pour touristes. Une belle balade cependant, une fois les échoppes passées.

Le temps était un peu plus clément et nous avons même pu profiter de quelques rayons de soleil. Mais l’heure est venue de rentrer à la maison.

Nous retiendrons de la Turquie que malgré l’image que peuvent en diffuser les médias, les turcs sont vraiment proches de nous culturellement et que leur accueil est vraiment chaleureux. À la vue de Salomé, tous disaient: Masallah (« machallah », dieu la bénisse)!

Si nous avons été choqués par la conduite dans les pays précédents, ici pas de soucis, ça conduit à l’européenne, en peut-être un peu plus rapide…

Les turcs utilisent l’alphabet latin mais la consonance de leur langue est loin de la nôtre et nous n’avons pu retenir que bonjour, merhaba et merci, techekkur edereem.

La Turquie est un grand pays et nous ne manqueront pas d’y retourner pour continuer notre exploration.

Côôôte oueeeeeest

Après la fourmilière stanbouliote, nous avons continué notre route vers de plus petites bourgades. En basse saison, tout tourne au ralenti, nous avons donc nous aussi adopté un rythme très tranquille. 

Avant de longer la côte vers le sud, nous avons fait un crochet près des frontières grecques et bulgares, à Edirne, une ancienne capitale ottomane. Nous y avons vu 3 belles mosquées et un intéressant musée sur la médecine ottomane situé dans un ancien complexe hôpital-université-mosquée.

Nous espérions trouver un temps plus clément en descendant sur la côte, mais en fait non. C’est d’ailleurs à Canakkale que l’on a commencé le relai rhume-toux. S’il y a beaucoup de vent à Canakkale, c’est que la ville borde la mer et plus précisément le détroit des Dardanelles (entre les mers Égée et Marmara). La forteresse transformée en musée nous a permis de découvrir un pan de la 1ère guerre mondiale que l’on ne connaissait pas ou peu : le détroit et la péninsule de Galipolli ont été le théâtre de grandes batailles, perdues par les alliés.

On sait apprécier une bonne pression d’Efes!

Notre étape suivante nous a emmené un brin plus loin sur la frise chronologique : Berhamkale est construite à l’emplacement de l’ancienne ville grecque: Assos, dont de nombreuses ruines sont encore visibles. Parmi les plus notables : le temple d’Athéna et un théâtre.

Plus au sud, nous avons séjourné dans la petite ville portuaire d’Ayvalik, où nous avons été bercés par la mer et la pluie. Entre deux averses, nous avons exploré les rues pavées de la vieille ville grecque, ses bicoques branlantes et ses 2 églises converties en mosquées.

Le froid a maintenant remplacé la pluie et c’est avec les pulls et les blousons que nous allons terminer cette aventure!

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