Après la fourmilière stanbouliote, nous avons continué notre route vers de plus petites bourgades. En basse saison, tout tourne au ralenti, nous avons donc nous aussi adopté un rythme très tranquille. 

Avant de longer la côte vers le sud, nous avons fait un crochet près des frontières grecques et bulgares, à Edirne, une ancienne capitale ottomane. Nous y avons vu 3 belles mosquées et un intéressant musée sur la médecine ottomane situé dans un ancien complexe hôpital-université-mosquée.

Nous espérions trouver un temps plus clément en descendant sur la côte, mais en fait non. C’est d’ailleurs à Canakkale que l’on a commencé le relai rhume-toux. S’il y a beaucoup de vent à Canakkale, c’est que la ville borde la mer et plus précisément le détroit des Dardanelles (entre les mers Égée et Marmara). La forteresse transformée en musée nous a permis de découvrir un pan de la 1ère guerre mondiale que l’on ne connaissait pas ou peu : le détroit et la péninsule de Galipolli ont été le théâtre de grandes batailles, perdues par les alliés.

On sait apprécier une bonne pression d’Efes!

Notre étape suivante nous a emmené un brin plus loin sur la frise chronologique : Berhamkale est construite à l’emplacement de l’ancienne ville grecque: Assos, dont de nombreuses ruines sont encore visibles. Parmi les plus notables : le temple d’Athéna et un théâtre.

Plus au sud, nous avons séjourné dans la petite ville portuaire d’Ayvalik, où nous avons été bercés par la mer et la pluie. Entre deux averses, nous avons exploré les rues pavées de la vieille ville grecque, ses bicoques branlantes et ses 2 églises converties en mosquées.

Le froid a maintenant remplacé la pluie et c’est avec les pulls et les blousons que nous allons terminer cette aventure!