Les tribulations de Sam, Flavie et Salomé

Auteur/autrice : Sam et Flavie Page 6 of 12

Comme une aiguille dans Bangkok

Là, pas de doute possible, on est dans une capitale, et une grosse ! Difficile de trouver les mots tant il y a de quartiers et d’ambiances différents ; les seules constantes sont le monde et la chaleur (le 1er n’aidant pas avec la 2nde).

La spécialité locale, ce sont les marchés. Tous les jours et presque partout, les trottoirs sont envahis de vendeurs de tout et de rien, de restaurants (entendre un fourneau sur roulettes, deux tables et quatre tabourets), de billetteries de loto (entendre des tickets étalés sur une planche)… Le soir, il y a les marchés de nuit, une attraction en soit, où tout est possible. On y a expérimenté la bouffe et les massages (3 euros/heure !) mais on aurait aussi pu s’y faire couper les cheveux, manucurer, tatouer ou simplement acheter des dvd de films pas encore sortis ou un écureuil ! On peut aussi y déguster des boissons variées joliment servies :

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Et puis, le week-end, il y a le marché Chatuchak, la mère de tous les marchés : 15 000 stands, 200 000 visiteurs/jour, autant dire qu’on peut y passer du temps. Ce qui nous a le plus étonnés, voire choqués, c’est le rayon des animaux : on y trouve les classiques chiens, chats et poissons rouges mais aussi des raies, des chouettes, des buses, des corbeaux, des caméléons, des lézards géants… le tout plus ou moins légalement (donc no photo).

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Oui, il a légèrement plu quand on y était…

On a retrouvé dans ce marché notre nouvelle drogue, le sticky rice au lait de coco et mangue fraîche (une sorte de riz au lait local en somme) ; à chaque fois qu’on en croise, peu importe l’heure, on prend notre dose.

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Quand on n’était pas occupé à prendre notre fix, on a aussi passé pas mal de temps à traîner dans les quartiers des minorités : Chinatown, Little Arabia et Little India. Même ambiance de rue, sauf que selon l’endroit ça sentait la chicha à la pomme ou les épices…

Dans un style totalement différent : le quartier historique qui regroupe le palais royal et un assortiment de temples (bah oui encore). On a donc repris un bonne dose de Bouddhas, d’encens et de dorure.

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Enfin, le contraste des contrastes : Siam square et Khaosan, les Time Square thaïs. Dans un cas, un amas de centres commerciaux ultra modernes tendance chic et dans l’autre, une enfilade de bars et d’échoppes tout en néons (rabatteurs de ping-pong show inclus !)

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Bangkok est finalement une ville plutôt agréable mais l’immensité, le monde et la chaleur la rendent fatiguante. Nous y re-passerons sur le chemin du Cambodge mais en attendant, direction le sud et la plage !

Rendez-vous avec la chaleur

Nous avons quitté le Laos aussi facilement que nous y étions rentrés : quelques tampons et on en parle plus. Nous sommes arrivés dans la ville frontière de Nong Khai, sur l’autre rive du Mekong. Le plan de départ consistait à passer une nuit sur place mais une envie pressante d’en découdre avec le coeur de la Thaïlande nous a fait prendre un train le soir-même. Juste le temps de visiter un parc de bouddhas assez semblable à celui visité à Vientiane, le gigantisme en plus.

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Quel bonheur de reprendre le train après 3 semaines de bus tressautant ! Même si nous avons dû voyager séparés à cause de la réservation de dernier minute, ça fait du bien de renouer avec notre moyen de transport de prédilection.

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Nous sommes arrivés à Ayuthaya, ancienne capitale du royaume de Siam, vers 5h30. Ça pique un peu les yeux mais au moins, nous étions suffisamment en avance pour trouver une guesthouse. Chose faite assez rapidement chez une mamie (encore une) avec des chambres basiques mais bien situées. Et c’est là que nous avons pu commencer à apprécier la chaleur écrasante de la Thaïlande (environ 40 degrés) lors d’une balade à l’aveuglette sur l’île. Des wats en veux tu en voilà, des lacs et des temples assez délabrés mais qui témoignent de la grandeur passée de la cité.

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Le climat nous a obligé à adopter un nouveau rythme de vie : se lever tôt pour pouvoir sortir sans fondre, faire la sieste en milieu de journée et resortir à partir de la fin d’après-midi.
Après 2 jours de balades à pied, à vélo ou en bateau, nous avons repris le train pour la fourmilière nommée Bangkok.

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I say wat wat? In Vientiane

On sortait de trous paumés et nous voilà à la capitale ! On ne peut pas dire que Vientiane ait tout d’une grande mais c’est indéniablement une ville agréable. Pas de gratte-ciel (et pas tellement d’immeubles non plus), pas d’embouteillage, pas de métro, pas de grands centres financiers et commerciaux… Et de toutes façons, on ne peut pas dire que ce soit ce qui nous manque. Par contre, on y trouve une multitude de temples (appelés wat) tous plus dorés les uns que les autres,

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une promenade sur les rives du Mekong (un peu à sec en ce moment) avec vue sur la Thaïlande,

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quelques monuments, dont cet « arc de triomphe » inachevé, construit sur l’artère principale, face au palais présidentiel, avec du béton donné par les américains pour construire un aéroport (!),

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le tout au milieu des palmiers et sous soleil, dans une atmosphère détendue… on est très loin des capitales hurlantes et grouillantes.

Le plus étonnant est de voir à quel point l’influence française est encore présente : tous les noms des bâtiments administratifs sont traduits en français, ainsi que beaucoup de panneaux de signalisation ou de noms de rues. Plus intéressant encore, il subsiste aussi de bons restes (le tourisme aidant) de la cuisine française : on a ainsi pu petit-déjeuner de croissants pur beurre et de pains au chocolat, déjeuner de sandwichs à la baguette et apprécier un ricard en terrasse ! Les steaks au poivre, camemberts panés et assiettes de charcuterie nous ont fait de l’oeil mais c’était bien au-dessus de notre budget et on a dû faire preuve d’une grande force de volonté.

Pour ne pas céder à cet appel, on s’est trouvé des occupations divertissantes : la visite d’un parc minuscule mais envahi de statues de bouddhas et de divinités,

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deux sessions de barbotage à la piscine municipale,

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et, enfin, une nouvelle activité en monastère : guidés par de jeunes moines, nous nous sommes essayés à la méditation. Trois sessions de 20 min, la 1ère en position du lotus (ou presque), la 2nde en marchant et la 3ème de nouveau assis; le moins que l’on puisse dire c’est que, en lotus, il est extrêmement difficile de rester concentré sur sa respiration et de ne pas bouger quand un milliard (sans exagérer) de moucherons vous volent autour et que vous ne sentez plus vos jambes. Quoiqu’il en soit c’était une expérience intéressante, que l’on essaiera peut-être de renouveler à l’avenir, surtout que l’on est reparti avec un petit guide, « la méditation pour les nuls ».

Notre séjour au Laos touche à sa fin. On regrette un peu de ne pas descendre dans le sud qui promet d’autres paysages magnifiques et de ne pas passer plus de temps auprès des laotiens qui sont d’une gentillesse et d’une bonne humeur constante. Mais voilà, il a fallu choisir… donc prochain stop : Nong Khai, Thaïlande.

PS : ceux qui l’osent peuvent faire une recherche sur « I say what what? » dans Google mais c’est à leurs risques et périls …

Des touristes et des éléphants

Après la jungle, la foule ! Nous sommes arrivés à Luang Prabang mercredi soir fourbus et poisseux d’avoir passé 10h dans le bus (pour parcourir moins de 400 km !). En arrivant dans la rue principale, on a été pris d’horreur : que des restaurants pleins de touristes, pas un laotien en dehors des serveurs et des chauffeurs de tuk-tuk. On s’est rendu compte de l’ampleur du désastre en cherchant un endroit où dormir : les dizaines de guesthouses du centre affichaient complet. Nous étions à deux doigts de chercher un banc dans un coin tranquille quand un monsieur nous a proposé une chambre, avec une douche et un ventilateur en plus, alléluia !

Finalement, une fois reposés et rafraîchis, la ville nous a paru nettement plus agréable, avec ses terrasse sur le Mekong, ses dizaines de temples dorés, son palais royal devenu musée  et ses jus de fruits frais (mangue, banane, ananas, fruit du dragon, limon/menthe, fraise/limon…une envie, un délice !).

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Vu la chaleur, nous n’avons jamais eu plus d’une activité par jour, d’autant que l’on a recroisé des connaissances, dont Rémi, un français que l’on croise par hasard à peu près une fois par mois depuis la Russie et Andy notre ami écossais ; et Dieu sait que c’est bien plus agréable de causer autour d’un verre !

C’est comme ça que que nous avons appris qu’un festival de l’éléphant avait lieu à Sayabouly, à 100 km au sud de Luang Prabang. Ni une ni deux, on a sauté dans un bus et en à peine 4h (110 km !) , on y était. Là encore, tout était complet mais heureusement, les gentils organisateurs avaient prévu le coup et mis les habitants à contribution. Nous avons donc atterri, après avoir déambulé sous le soleil de midi pendant une bonne heure, chez une charmante petite dame qui nous a loué une chambre pour pas cher (moustiquaire, ventilateur, douche froide et petit dej’ sticky rice – oeufs au plat inclus).

Plutôt qu’un festival, appelons ça plutôt la fête au village. L’événement a lieu sur le terrain vague de l’autre côté de la rivière  et on y trouve tous les classiques de la kermesse : de la buvette au chamboule-tout. Le soir, c’est défilé dans la rue, feu d’artifice, lâché de lampions, cinéma en plein air, concert et, apothéose, élection de miss (ouais, ouais). Le tout au milieu d’une foule de laotiens, dans la bonne humeur et la poussière. Grosse ambiance donc !

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Mais les stars, ce sont les éléphants ; immenses, majestueux et tranquilles. Jadis baptisé la Terre au Million d’Eléphants, le Laos compte de moins en moins d’individus, surtout à l’état sauvage. Bien que le festival affiche une volonté d’engagement et de sensibilisation sur ce problème, ce n’est pas vraiment ce qu’on a ressenti en s’y baladant. Les éléphants passent une partie de la journée à promener des gens et l’autre, attaché à un arbre…
On a quand même pu les approcher de vraiment près, les toucher et les nourrir et c’est vraiment impressionnant, surtout quand on se retrouve au milieu de 2 ou 3. On sent leur force quand ils nous prennent la canne à sucre des mains mais malgré tout, ils se déplacent avec délicatesse et le contact de leur cuir poilu est surprenant.

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Le meilleur moment, pour eux comme pour nous, c’est l’heure du bain, quand ils barbotent dans la rivière en s’arrosant avec leur trompe.

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Après avoir rodé quelques fois sur les lieux, nous étions prêt à nous déplacer de nouveau, mais pas trop loin. Nous avons donc opté pour un trajet en gros tuk-tuk vers Pak Lay, une ville sans trop d’intérêt mais qui nous a permis de glander un peu avant de repartir. Le trajet s’est passé sans encombre mais à 30 dans une petite camionnette, c’est assez serré !

Triathlon laotien

Finis la Chine et les chinois ! Quelques heures de bus, un visa vite-fait-bien-fait à la frontière et PAF, nous voilà au Laos.
On a fait nos premiers pas à Luang Nam Tha et avouons que l’on s’est pris une petite claque : les paysages, le climat, les gens, leur façon de vivre, la nourriture… tout est totalement différent de ce qu’on a vu jusqu’à maintenant. Le temps s’est réchauffé progressivement depuis le Yunnan et maintenant on se promène en tee-shirt toute la journée.

Pour notre 1ère balade, on a loué des vélos pour aller voir une cascade, un peu en dehors de la ville. Pour y arriver, on s’est usé les bras (mais pas que) sur des chemins aussi pourris que le paysage était beau.

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Puis dimanche matin, on s’embarquent dans un tuk-tuk avec 3 américains et un guide pour 3 jours de crapahutage dans la jungle. Au programme : vélo, marche et canoë. Le rythme était très cool, et heureusement vu la chaleur !

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Le principal intérêt, outre le sport, c’est qu’on a été accueillis dans des villages pour passer la nuit ; l’occasion d’en apprendre un peu plus sur les tribus, leur mode de vie et leurs coutumes.
La 1ère nuit, chez les Khmus, on a vraiment pris conscience du fossé qui sépare les villages des villes : des maisons en bois sur pilotis, des enfants poussiéreux qui jouent à celui-qui-lance-sa-tong-le-plus-loin, des bébés culs nus, des vieux en sarong accroupies près d’un feu fumant des clopes de tabac et de cahier, des femmes en sarong qui vont chercher de l’eau au robinet public, la basse-cour en liberté…

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On a passé notre 2nde nuit dans un village Lanten, une minorité originaire de Chine. Même ambiance que la veille mais les traditions sont plus visibles, notamment à cause des vêtements et coiffures des femmes et du fait que les savoir-faire artisanaux sont perpetués. Les Lanten cultivent, filent, tissent et teignent leur propre coton pour s’en faire des vêtements et fabriquent du papier à partir du bambou.

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Au moment du repas, partagé avec quelques hommes du village, le chef nous a pris en embuscade pour nous faire goûter au lao-lao, un whisky de riz, pas mauvais mais très fort ! En plus il s’est acharné et est revenu à la charge le lendemain au petit dej’.

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Tout est passé très vite et après une dernière nuit et une douche (alléluia !) à Luang Nam Tha, nous avons pris un bus qui a serpenté sur les routes toute la journée jusqu’à la très touristique ville de Luang Prabang.

Avez- vous déjà vu…

Un singe en t-shirt maltraitant un canard ?

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Maintenant oui !

Je connais le kung-fu !

Après avoir profité du confort du Jade Emu, nous nous sommes dit qu’un peu de sport et de rusticité nous ferait du bien. Nous avons donc troqué Kunming et les rizières pour un passage de quelques jours au Wu Wei Si, un temple bouddhiste ouvert aux civils moyennant une participation financière légère.
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Le programme de chaque journée est identique : réveil à 5h30 avec des chants accompagnés d’un tambour et d’une cloche, levée du corps à 6h30 et après une courte toilette, nous descendons à la rivière pour trouver une pierre plate que l’on remontera sur notre tête afin de travailler notre équilibre. Ensuite, échauffement libre, qui correspond surtout à une tentative de réveil des muscles endoloris par les activités de la veille, jusqu’au petit déjeuner, annoncé par une sorte de cloche métallique à 8h.

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Suivant les jours, nouilles aux légumes ou petits pains vapeur au tofu ou sucrés. Pause jusqu’à 9h où reprend l’échauffement dans sa version plus officielle, avec étirage de jambes mais aussi massages puis re-étirements à 2 voire 3, le tout consistant surtout à prendre des pauses inconfortables. S’ensuivent les exercices de kung-fu quotidiens, coups de pieds, coups de poings et diverses acrobaties jusqu’à la pause de 11h.

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L’apprentissage des katas démarre une demi-heure après, sous l’oeil attentif de notre prof particulier de 14 ans, jusqu’à la cloche indiquant le déjeuner à midi.

Ensuite, parce qu’on a bien bossé, pause jusqu’à 16h et re-re-échauffement, exercises, pause et katas jusqu’au dîner, à 18h.
Nous avons pu expérimenter un nouveau programme alimentaire : le végétalisme. Que des légumes, du tofu et du riz qui n’ont été perturbés qu’une fois ou deux par l’introduction d’une dose homéopathique de fromage sous forme de friture.

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Bref, une vie réglée et équilibrée pendant 4 jours et 5 nuits.

Malgré la rudesse du temple, sans électricité ni chauffage et une eau moyennement courante, nous avons vraiment apprécié de partager la vie quotidienne des moines, leur simplicité et leur générosité forçant le respect.

R ME TOFU.

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Folklore et randonnée

Nous avons quitté le lac pour un haut lieu du tourisme chinois, Lijiang. Pour résumer Lijiang est un peu le Mont St Michel du coin, non pas pour le côté insulaire mais pour le côté commerce joliment enrobé : des petites rues pavés parcourues de cours d’eau, des ponts, des lampions et un enchaînement de magasins plus ou moins traditionnels (bijoux, tissus mais aussi djembés et matriochkas !).

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Une demi journée a suffit pour parcourir la ville, après on a surtout profité du soleil dans la cour intérieure de la guesthouse.
C’est là, autour d’un repas concocté par la maîtresse des lieux, que s’est constitué un groupe pour un trek de deux jours dans les Gorges du Saut du Tigre.
Prenez deux hollandais, deux britanniques et deux français, entassez-les dans un mini-van, ajoutez un chauffeur qui jongle avec 3 téléphones et 1 paquet de chips en conduisant et PAF, vous obtenez un de ces trajets comme on les aime !
Arrivés sur place vers 11h, on s’est engagé sur les chemins escarpés pour 6h de marche, dont une ascension un peu ardue pour atteindre 2670 mètres d’altitude.

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Mauvaise idée : s’engager dans un très pendant un période intestinalement instable
Bonne idée : laisser un cheval faire le boulot

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Après une fraîche nuit, on est répartis pour une journée plus courte et plus cool, qu’on a fini en milieu des cultures en terrasse.

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Le soleil, la montagne, la rivière Yangzhi et une bonne ambiance dans le groupe ont rendu le tout particulièrement agréable.

Ne vous attendez pas à avoir de nos nouvelles avant une semaine, nous partons en retraite dans un monastère pour apprendre le kung-fu.

Au royaume des femmes

A peine 24h de voyage et on change de décor : le lac Lugu, à la frontière Sichuano-Yunnanaise (si si ça se dit). Niché entre les montagnes, à plus de 2000 mètres d’altitude, et baigné de soleil, le paysage a quelquechose d’hypnotisant. On aurait pu rester des heures assis sur notre rocher à regarder passer les pirogues et à écouter chanter les rameurs.

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La région est surnommée le royaume des femmes parce qu’y vit la minorité Mosuo, une des dernières sociétés matriarcales au monde. Non seulement les nom, statut et biens se transmettent par la mère mais les femmes peuvent avoir plusieurs compagnons (et non pas maris parce qu’il n’y a pas de mariage à proprement parler).

Le seul problème de ce charmant endroit, c’est qu’étant peu fréquenté par les touristes étrangers, il n’y a pas de distri-banque pour visas et que le guide ne le mentionne pas… On a donc débarqué avec 300 yuans en poche, c’est-à-dire pas du tout assez pour vivre 3 jours et prendre un bus pour partir, oups ! Heureusement, on a plus d’une devise dans notre sac et nos dollars de secours nous ont permis maintenir nos plans : 2 nuits à Wuzhiluo (côté Sichuan), 1 nuit à Lige (côté Yunnan) et des tickets de bus pour Lijiang.

3077 mètres plus haut

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Le Sommet Doré, résultat de deux jours de randonnées sur Emei Shan, une des quatres montagnes sacrées du bouddhisme.
Alors non, on n’a pas gravi les 3000m à pied mais on totalise quand même 8h de montée et descente de marches, d’abord dans la nature luxuriante puis dans la neige. La preuve :

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Avant cela, à Leshan, on avait rendu visite à Dafo, LE PLUS GRAND BOUDDHA DU MONDE !

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Maintenant, après 15 min de bus, 7h50 de train (en couchette cette fois), 10 min de taxi, 9h de bus et encore 10 min de taxi, on s’est trouvé un petit coin de paradis…

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