Les tribulations de Sam, Flavie et Salomé

Jour : 19 octobre 2012

Russie : le bilan bouffe

On ne s’attendait pas à des miracles culinaires en Russie, mais il faut reconnaître que, finalement, le bilan est positif. Évidemment, on a pas tapé dans le gastronomique mais, même avec le tout-venant, on a très bien mangé.
D’abord le bortsh (oui, mères et grands-mères, vous avez bien lu, on a mangé de la soupe, et on a aimé ça en plus !), qui consiste en un bouillon le plus souvent agrémenté de légumes en julienne et de boeuf, mais dont on trouve beaucoup de variantes.

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Ensuite, les plats sont constitués de viandes ou poissons de toutes sortes accompagnés généralement de pommes de terres et de choux. On a aussi goûté chez notre hôte moscovite du gretch, céréale typiquement russe qui ressemble au boulghour.
Niveau fromage y’a pas un choix fou bien qu’on trouve beaucoup de produits laitiers. Le seul fromage à peu près local qu’on ait goûté est produit dans l’Oural et s’apparente un peu à du cheddar mais avec un goût de caillé plus prononcé.
Là où le bas blesse c’est pour les desserts, et les sucreries en général, quoiqu’on ne puisse pas vraiment juger le goût parce que la seule apparence nous a dissuadé.

Et puis en dehors de tout ça, on trouve aussi beaucoup de quoi manger vite fait, dans des kiosques en ville :
– des blinis (crepes) aussi bien sucrés que salés
– des samsas : gros feuilletés triangulaires garnis de mouton ou de choux
– des brochettes de boeuf cuites au barbecue
– des hot dogs aux pickles
– et des glaces, mais bizarrement on n’en a pas eu envie

Pour conclure une fois pour toutes sur les blinis, notre hôte à Irkoutsk nous a préparé des alienis, petites galettes épaisses qui pourraient s’apparenter à ce que nous appelons blinis, mais qui se préparent avec des courgettes et de l’aneth et se mangent avec de la crème fraîche.

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Les détails qui font la différence:
– l’aneth est utilisé partout, soupes, pommes de terre, salades, poissons, tout y passe et c’est vraiment délicieux
– le miel est assez fréquent, avec le thé et les blinis ; on en a goûté d’excellents, venant de l’Altaï notamment
– le poisson du Lac Baïkal, peut être parce qu’il vient DU lac, peut être parce qu’il est particulièrement bien cuisiné, quoiqu’il en soit c’est un régal

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Irkoutsk et l’île d’Olkhone

Dimanche matin, 6h30, arrivée à Irkoutsk ; il fait nuit, il fait-1° et il neige. Il était un peu tôt pour aller réveiller nos hôtes donc on s’est installés pendant 3h dans la salle de repos de la gare: canapé, chauffage, wifi, tout pour être heureux ! C’est une fois qu’on a décidé de partir que ça s’est gâté… On devait prendre un bus, sans savoir lequel. Une fois perdus, un taxi nous a pris, presque de force, et nous a déposé au pied de l’immeuble, gratuitement !

Comme pour Tomsk, nous avons été surpris de constater qu’Irkoutsk est en fait une ville importante. Avec 600 000 habitants, elle est la capitale d’une région équivalente en superficie à la France. La ville n’est pas spécialement jolie mais, la neige aidant parfois à cacher la misère , elle est globalement agréable.

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Et ce ne sont que les 1ères neiges…

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Encore lui, toujours le même :

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Vue du 12ème étage, chez Denis et Tania :

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Après avoir parcouru la ville et visité un musée d’art assez sympa, nous sommes partis mardi matin en bus pour Olkhone, l’île principale du lac Baïkal. Ce lac est le plus grand lac d’eau douce du monde (long de 636km, merci Ropié) et est visible depuis l’espace. Et c’est parti pour 3 heures de trajet sur des routes défoncées, une traversée du lac avec un bac, et encore 1 bonne heure de route sur des chemins de terre. On est contents d’arriver et on nous accueille avec un bon repas chaud. Une petite balade dans Khugir (la ville principale où nous sommes arrivés) et on se repose jusqu’à l’heure du dîner. Ici, c’est poisson à tous les repas, ça nous va bien.

Khugir, sa grand rue

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Le lendemain, nous partons en excursion à l’extrême nord de l’île: le Cap Khoboy. On fait plusieurs arrêts sur la route pour admirer les paysages qui changent à une vitesse impressionnante (on a traversé des plages, des forêts, des plaines, avec ou sans neige) et nous sommes accueillis à l’arrivée par un vent à décorner les chèvres ! Température extérieure : de -2 à -5°, température ressentie : -8000.

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La vue est magnifique… D’un côté la « petite mer », à l’ouest de l’île, la partie la plus étroite du lac et de l’autre, le reste, l’immensité…

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Il a beau faire froid, le lac est encore loin d’être gelé, c’est d’ailleurs difficile d’imaginer qu’il puisse l’être vu l’étendue… Par contre, on a rencontré quelques mares déjà bien glacées et on y a même fait une petite pétanque !

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Le retour nous a fait un peu mal au coeur, le temps passant trop vite dans cet endroit très attachant, mais point de désespoir, la prochaine destination est pleine de surprises ! Nous embarquons ce soir pour 35 heures de train, direction la Mongolie !

Avez – vous déjà vu…

Une Lada tunée ?

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Maintenant oui !

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