En bons aventuriers du rail que nous sommes, nous sommes devenus des pros du voyage longue durée en train ! Il y a effectivement 2-3 trucs à savoir pour garantir un voyage pas trop désagréable…

1. L’achat des billets.
On a bien essayé une fois de nous débrouiller tout seuls mais on a vite abandonné : les dames aux guichets ne parlent pas anglais, elles voient bien qu’on ne parle ni ne comprend le russe mais s’obstinent à poser des questions… On a donc trouvé une parade : faire écrire à un russe (les personnes rencontrées et parlant anglais) , en russe, ce qu’on veut puis coller le papier sur la vitre du guichet; ensuite y’a plus qu’à payer !

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2. Les places réservées.
Vu la longueur des trajets, les couchettes ne sont pas du luxe (mais pas luxueuses). A l’achat des billets, il y a deux options :
– coupé : 2 ou 4 couchettes dans un compartiment fermé,
– platskart : couchettes en salle, càd sans séparation et par bloc de 6; c’est pour cette option que nous optons parce que c’est moins cher.
Le mieux, c’est d’être à peu près au milieu du wagon et sur des couchettes perpendiculaires au couloir, c’est là qu’on le plus de chance d’être un peu tranquille. En effet, à une extrémité du wagon se trouve le samovar et la cabine de la provodnista (sorte d’hôtesse qui fait office de contrôleuse, de femme de ménage, de pourvoyeuse de tasses, de vendeuse de thé et café…) et de l’autre, les toilettes et le coin fumeur.

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3. La vie quotidienne à bord.
Il est globalement assez agréable de se la couler douce pendant de longues heures, mais il faut tout de même prendre quelques précautions :
– prévoir des vivres, quoi de mieux que de manger pour tromper l’ennui ? Après une overdose de pain-jambon-fromage, on testé un nouveau régime : poulet, tomates, concombres (de la taille de gros cornichons), bananes, fruits secs. Et un indispensable : des sachets de thé.
– porter une tenue confortable ; c’est d’ailleurs assez drôle, une fois le train parti, de voir tout le monde sortir ses chaussons et son jogging,
– avoir des boules quies parce que non seulement il y a des ronfleurs (note de Sam : spéciale dédicace à mon père, champion de France dans la catégorie + de 90 debibels) , mais aussi des portables qui sonnent, des bip touches (un vrai fléau ici), voire même des postes de radio ou des lecteurs dvd portables (sans écouteurs évidemment)
– côté hygiène, il faut se contenter d’un minimum (imaginez-vous vous laver dans les sanitaires d’un train de la sncf !). De toute façon, au bout de 24h, et encore, entre la chaleur étouffante (pas moyen d’ouvrir les fenêtres) et les relents de clope, de bouffe et on vous passe les détails, tout le monde partage la même odeur !
– côté confort, rien à redire pour les moins d’1m65, par contre les autres doivent s’habituer à avoir les pieds qui dépassent de la couchette.

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Une fois que tous ces détails sont réglés, il ne reste plus qu’à admirer les magnifiques paysages et l’immensité qui font la Sibérie… Take a deep breath and relax

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