Les tribulations de Sam, Flavie et Salomé

L’Arménie, les arméniens et nous

Il est grand temps de conclure à propos de l’Arménie.Si la Géorgie nous a laissé un goût d’inachevé, nous sommes plutôt satisfaits de notre parcours arménien qui nous a amené à presque tous les essentiels.

Le point fort du pays c’est son impressionnante collection d’églises et de monastères. Ce serait mentir de dire qu’en avoir vu un c’est les avoir tous vu, mais avouons que l’on s’est un peu lassé. Ce qui fait souvent leur charme c’est leur localisation car niveau paysage, l’Arménie n’est pas en reste. Montagnes, vallées, gorges, lacs, sous le soleil et parés de couleurs automnales, nous avons assistés à de bien jolis spectacles.

Au contraire, le point faible, ce sont les villes. Yerevan mise à part, toutes les cités que nous avons traversées, quelque soit leur taille, était tristes à mourir. Peu de magasins, peu de restaurants ou cafés, peu de parcs, des barres d’immeubles, le tout soit en travaux, soit défraîchi (pour ne pas dire décrépi) : c’est terne, c’est moche, c’est tout à fait déprimant. Heureusement le centre ville de Yerevan est très agréable et nous avons pris plaisir à y passer du temps, entre visites et détentes en terrasse.
Niveau transports, on peut dire que les aventuriers du rail ont fait grise mine devant les 2 lignes de train du pays… Et la vitesse : 3h30 pour parcourir les 70 kilomètres entre Sevan et Yerevan, non merci ! Du coup, c’est taxi et minibus pour un tarif dérisoire. En plus de ça, on a le droit à un petit voyage dans le passé avec un nombre impressionnant de Lada (en bon état qui plus est), on se croirait revenu aux temps des soviets. Joe Dassin ou Lara Fabian dans le poste et en voiture Simone!

Côté gastronomie, nous ne sommes sûrement pas les mieux placés pour juger parce que la viande semble avoir une place importante, mais nous n’avons pas vraiment trouvé de spécialités arméniennes. Nous avons très bien mangé dans les maisons d’hôtes (pas du tout désarçonnées par notre régime alimentaire), un peu moins dans les restaurants dans lesquels nous nous sommes souvent retrouvés devant une pizza ; exception faite encore une fois de Yerevan où nous nous sommes goinfrés de cuisine libanaise! Ce qu’on retiendra d’un repas arménien c’est la façon de manger le fromage : un morceau pain, un morceau de fromage et une poignée d’herbes fraîches (persil, aneth..).

Pour finir, il faut souligner le grand cœur des arméniens ; plutôt austères de prime abord, ils nous ont toujours réservé un accueil chaleureux. Et bien sûr, Salomé encore s’est fait des tas d’amis. Pour ce qui est de la communication, c’est encore une fois le russe qui nous a sauvé parce que l’arménien franchement… en trois semaines, nous n’avons su retenir que les trois essentiels : barev dzez (bonjour), tsetesutyun (au revoir) et shnorhakalutyun (merci). Pour ce qui est de l’alphabet, nous n’avons même pas essayé!

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3 Comments

  1. Nouzaut' de Montfort

    barev dzez les p’tits potes !
    Toujours de belles photos, et de beaux récits ! On espère que vous travaillez déjà à votre prochain article …
    Alors, et le chocolat à Tabriz, il est bon ?
    Bises à vous trois , et à la prochaine ….

    • Sam et Flavie

      Pourquoi le chocolat? On s’est plutôt gavés de baklavas ?

      • nouzaut '

        Parce-que Tabriz est la capitale iranienne du chocolat ! (si nos sources sont justes)
        Bizz

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