Les tribulations de Sam, Flavie et Salomé

Sauts de puce

Nous ne nous sommes pas déplacés bien loin pour notre seconde étape géorgienne ; 1o minutes de taxi puis 30 de marshrutka (sorte de minibus) et nous arrivions à Mtskheta (dur à dire hein!). C’est une petite cité au nord de Tbilisi qui a son importance puisqu’elle a été la capitale du pays jusqu’au XIIème siècle. Son intérêt aujourd’hui réside dans 2 édifices religieux  :

– la cathédrale emmuraillée autour de laquelle s’organise la ville

– l’église de Jvari perchée sur une colline qui domine les environs

La ville est classée à l’UNESCO et ça se voit car ici, pas de bâtiments à l’abandon, tout est maintenu en bon état, ce qui en fait un endroit très agréable. 

Nous avons passé là 2 jours et 2 nuits, dans une guesthouse au cœur de la ville, ce qui nous a facilité les balades et les siestes (pour Salomé bien sûr, qui a bien récupéré et retrouvé un rythme tranquille). 

Plusieurs choix s’offraient à nous pour la suite et nous avons opté pour le plus simple : rejoindre Gori, à 60km de là, en train. Mais avant de sauter dans le train, nous avons fait une petite escapade jusqu’à Ananuri pour y visiter un charmant château/monastère surplombant un lac.

C’est donc en fin d’après midi que nous sommes arrivés à Gori, la ville qui a eu le privilège de voir naître Staline et en plus qui s’en vante ; l’occasion d’une leçon d’histoire pour Salomé:

Heureusement pour nous, les habitants sont bien plus chaleureux que l’oncle Joseph et nous avons pu le constater le soir même quand le propriétaire de l’hôtel et ses amis nous ont conviés à leur table, pas peu fiers de nous faire goûter leur repas et leur vin. S’en sont suivis de multiples toasts : aux enfants, aux femmes, à la famille, à l’amitié franco-géorgienne et même à De Gaulle et Staline! Taril, le proprio, nous a même organisé notre journée du lendemain : un de ses amis vigneron est venu nous chercher et nous a conduit chez lui pour une dégustation, puis il nous a emmené voir une église nichée dans la montagne, Ateni Sioni et enfin il nous a déposé sur le site qui a motivé notre venue, Uplistsikhe :

C’est une cité troglodyte qui date du VIe siècle avant JC, d’abord cité païenne, elle est plus tard (VIIe siècle après JC) devenue résidence des rois chrétiens et une place commerciale majeure sur la route de la soie. Il ne reste évidemment que peu de choses à voir, si ce n’est quelques caves, mais le spectacle se joue autour avec la vue incroyable sur la vallée.

L’hospitalité géorgienne s’est encore vérifiée le soir même : on prend les mêmes et on recommence mais cette fois pas de vin mais de la Chacha, une goutte faite maison par le voisin, à base d’estragon.

Pour notre dernière journée, nous avons tout de même fait un tour en ville en montant d’abord jusqu’à la forteresse puis en poussant jusqu’au musée Staline, dont nous avons seulement visité le wagon dans lequel il a fait le trajet jusqu’à Yalta. Ce n’est pas dans ce wagon mais dans un autre que nous monterons demain pour rejoindre la prochaine étape de ce voyage : Kutaisi.

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2 Comments

  1. diane

    Vraiment trop belles ces photos ! Contente de voir que Salomé s’adapte bien au voyage ! Une vraie aventurière du rail cette petite ! Visiblement encore de belles rencontres pendant ce voyage ! Gros bisous les ptits zamis

  2. Benjaminou

    Trop marrant avec tonton Jojo, petit père du peuple… Les géorgiens ont l’air accueillant et content de rencontrer du visiteur pour faire partager les richesses de leur pays! Chouette !

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