Notre semaine a été à l’image de notre président : normale, voire un peu chiante ; alors ne vous attendez pas à des miracles dans cet article (de toute façon vu le nombre de commentaires en ce moment, on voit bien que vous partagez notre sentiment !)

Le programme était le suivant : aller à Melaka en faisant étape à Seremban puis rejoindre Johor Bahru pour passer à Singapour.

1. Seremban
Si un jour vous allez en Malaisie, n’allez pas à Seremban. Pas désagréable mais dépourvue d’intérêt, c’est une ville « normale » qui se résume à une rue principale, une mosquée, un temple, une église et un parc… autant dire rien de palpitant. Il faut ajouter à cela que les hébergements « normaux » ne courent pas les rues : les lieux indiqués comme étant des hôtels n’en sont pas vraiment et on a compris, à la vue des petites pépés en tenues légères en train de papoter dans les couloirs d’un de ceux-ci, à qui ils sont vraiment destinés. Finalement on quand même réussi à trouver un hôtel bien sous tout rapport, ouf !

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2. Melaka
Là par contre, niveau points d’intérêt, rien à dire ! Melaka était un énorme port de commerce et d’échange entre l’orient et l’occident, ce qui a participé à son développement et son rayonnement. D’abord gouvernée par un sultan, elle a ensuite été successivement occupée par (dans le désordre : ) les portugais, les anglais et les hollandais. Les traces de ces différentes influences sont encore visibles aujourd’hui, auxquelles il faut ajouter les touches chinoises et indiennes, ce qui fait tout l’intérêt du quartier historique de la ville.

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Le hic, c’est que ce fameux quartier historique tient dans un mouchoir de poche et qu’on en a vite fait le tour… et qu’à cause d’une mauvaise gestion du linge sale on a dû attendre samedi matin pour partir.
Pour nous occuper, on a voulu aller à la plage : si vous allez à Melaka, n’allez pas à la plage. On a d’abord essayé une plage accessible à pieds : des déchets, un peu de sable en dessous, un bras de mer et des bulldozers ! C’est pas grave, on prend le bus… enfin deux bus… et on marche, en bord de mer certes mais sur des rochers au mieux ou du béton au pire, avec de gros cargos en fond (petite ambiance havraise). Une fois sur la plage, bah elle est « normale » et ne donne pas envie de se baigner ; on y a passé une heure à lutter contre les fourmis et on a abandonné.

3. Johor Bahru
Le guide ne faisait pas grand état de cette ville, qui est très fréquentée surtout parce qu’elle est un passage obligé pour entrer à Singapour. Encore une fois, pas désagréable mais pas inoubliable. On a flâné dans les rues jusqu’à ce que se déclare, comme on dirait dans le jargon, un orage de bâtard (comme on l’a déjà dit, on a droit à un orage quotidien, mousson oblige, mais celui-là était vraiment costaud niveau son et lumière !). Un mal pour un bien parce qu’en se mettant à l’abri, on a découvert un nouveau truc, les minis parathas, sortes de kouign amman indien : une tuerie qui rattrape tout le reste, même la chambre miteuse qu’on s’est trouvé dans un hôtel miteux (on est toujours pas sûrs que ce soit vraiment un hôtel !) et même le craquage de la carte mémoire qui pourrait signifier la perte d’une semaine de photos (ceci expliquant la pauvreté de l’illustration de cette fin d’article).

Voilà, ça fait rêver hein ! Mais on garde la pêche, parce que nous, aventuriers du rail, on est pas du genre à se laisser abattre ; nous, aventuriers du rail, on a encore une longue liste de villes à visiter et nous, aventuriers du rail, on va vous laisser commenter.