En 2 heures, sur une route aussi chaotique que le paysage était magnifique (difficilement visible depuis Yerevan à cause de la pollution, nous avons pu admirer à loisir les monts Ararat), nous sommes arrivés à Yeghegnadzor, notre dernière vraie étape en Arménie.
Bien installés chez Shushan et Gagik, nous n’avons plus bougé lundi. Un peu de fatigue, de paresse, une compagnie agréable et le temps de plus en plus frais dehors nous ont poussés à ne rien faire.

Le lendemain par contre, Gagik nous a emmené voir ce qui fait la renommée de la région :

-Noravank, un monastère niché au creux d’une gorge

-le village vinicole d’Areni où est produit le vin éponyme

Mercredi il était temps de quitter la gentille famille (Salomé ne voulait plus lâcher Shushan) et de continuer notre route vers le sud. Nous voulions être le soir même à Goris mais nous avions arrangés quelques arrêts en chemin avec notre fidèle chauffeur Gagik et Yan, un covoyageur slovaque. Les aléas météorologiques ont un peu modifié nos plans puisque l’hiver a surgi de nulle part mercredi.

Nous nous sommes tout de même arrêtés à Tatev, un must-see. Nous avons emprunté le plus long téléphérique du monde (5,7km) pour atteindre le monastère ; le temps étant ce qu’il était nous sommes un peu passés à côté de la vue sur la vallée. Le monastère lui aussi était noyé dans le brouillard donc pas vraiment à son avantage ; et en plus il y avait des travaux…

On ne vous dira rien de Goris où nous avons passé la nuit, ni de Kapan où nous avons déjeuné, ni de Meghri où nous dormirons ce soir, si ce n’est que ce sont de petites villes sans grand intérêt. En chemin cependant nous avons traversé des paysages incroyables, accompagnés de Joe Dassin dans une Lada comme neuve.

Demain nous quitterons l’Arménie et les montagnes ; si le plan se déroule sans accroc, nous passerons la frontière iranienne dans la matinée!