Une semaine sédentaire ça ne peut pas faire de mal!
Nous sommes arrivés à Yerevan lundi en début d’après-midi après un cours trajet en taxi depuis Sevan. D’après les échos que nous en avions eu et les villes arméniennes que nous avions vu jusque là, on ne s’attendait pas à tomber en pâmoison devant la capitale… Et bien surprise : la ville n’est certes pas des plus jolies mais elle est très agréable (encore une fois le beau temps participe à enjoliver le décor).
Le centre ville n’est pas très étendu et notre hôtel vraiment bien situé donc on a pu facilement alterner balades et repos. Il y a aussi beaucoup de bars et de cafés, ce qui permet de faire des pauses et de goûter à l’ambiance de la ville.
Le lieu le plus notable, à notre avis, est Cascades, un grand édifice à plusieurs étages, avec à chaque niveau des fontaines, des sculptures et 3 galeries d’arts accessibles via une exposition d’art contemporain/escalator. La vue d’en haut est assez sympa même si la pollution empêche de voir les monts Ararat.
La ville est également agréable pour ses musées et nous avons opté pour:
– Matenadaran, fierté nationale qui expose de nombreux manuscrits anciens, voire très très anciens,
– la maison de Sergueï Parajanov, cinéaste et autre fierté nationale.
Nous avons trouvé un camarade de voyage, cycliste de son état, pour partager les frais de taxi pour visiter 2 monuments proches de la ville: Garni et Geghard. Le premier est tout à fait surprenant puisque c’est un temple payen d’influence grecque. Placé dans un endroit superbe, on se serait presque cru à Athènes.
Le 2ème, plus classique bien que très intéressant aussi, est un monastère à flanc de colline, à moitié percé dans la roche, agrémenté de sculptures d’une grande finesse. Une des pièces à une acoustique incroyable avec l’impression que le son arrive de partout. Des caves ayant servies de cellules aux moines complètent le lieu.
À quelques kilomètres de la capitale se trouve également le « Vatican » de l’église apostolique arménienne : Echmiadzin. Maintenant on peut dire qu’on l’a vu mais franchement ça ne casse pas trois pattes à un moine… Du coup, on ne vous montre même pas de photo, voilà c’est comme ça. Pour nous venger, en rentrant à Yerevan, on est allés voir la mosquée.
Vendredi, nous avions une mission importante : les visas iraniens. Il y a une dizaine de jours, nous avions fait le nécessaire pour recevoir des invitations après d’une agence de voyage, il était maintenant tant d’aller à l’ambassade déposer notre dossier. Une demande de visa, c’est toujours une aventure et ça commence par trouver l’ambassade et les horaires d’ouverture (pas facile avec des créneaux de 2h, 3 fois par semaine, et qui ont l’air de changer régulièrement). Mercredi, on s’est retrouvés face à une porte close et ce n’est que vendredi qu’on a eu une fenêtre d’action, entre 14 et 16h. Nous avions donc 2h pour faire contrôler nos documents, aller nous alléger le porte-monnaie dans une banque située à l’autre bout de la ville (on ne savait pas exactement où elle se trouvait mais par chance le taxi nous a déposé à 2 pas sans le savoir ; par malchance elle fermait exceptionnellement à 15h et on y est arrivés à 15h07 ; par chance, on nous a quand même laissé entrer : niveau de stress maximum à ce moment là!) et revenir déposer notre dossier complet. Verdict lundi à 14h.