La route entre la Géorgie et l’Arménie n’est pas fameuse et nous avons passé la première partie du voyage en taxi cahin-caha, jusqu’au poste frontière où là, il n’y a carrément plus route pour cause de travaux. Le passage s’est fait aisément et après un tamponnage en règle de nos passeports, nous nous sommes vite retrouvés sur les routes un peu meilleures d’Arménie.
Le paysage en arrivant est magnifique, une succession de collines couvertes d’herbe jaunie avec des montagnes enneigées en fond. Nous sommes arrivés à Gyumri pour découvrir une ville qui a l’air étendue mais qui manque un peu de charme. La place Charles Aznavour, deux jolies églises noires assez surprenantes, une vieille ville riquiqui, une rue commerçante et c’est tout. Nous sommes tout de même restés deux nuits pour éviter de trop courir, avant de partir pour Vanadzor. Là aussi, peu de points d’intérêts, mais c’est un endroit pratique pour visiter le Debed Canyon qui est la principale attraction de la région.
Nous avons donc pris un tour avec la maison d’hôtes pour découvrir les nombreux monastères et églises qui parsèment cette gorge.
La gorge elle-même est d’ailleurs très impressionnante: elle semble s’être creusée soudainement à la suite d’un tremblement de terre.
Après ça, direction Dilijan et son parc national, une belle forêt aux couleurs d’automne posée sur des collines. Comme souvent, grâce à Salomé, nous avons été surclassés et avons pu profiter d’une terrasse avec vue. Là encore et comme sûrement jusqu’à la fin de notre périple en Arménie, il y a des monastères et des églises un peu partout. Le cadre est superbe et nous avons passé trois jours à nous balader dans les environs, sous le soleil pour ne rien gâcher. Un café bien sympa nous a permis de passer le temps agréablement (et de manger des bonnes pâtisseries, ce qui n’est pas si courant par ici).
L’étape suivante, et où nous sommes toujours, est aussi tranquille puisque c’est le lac Sevan, le plus grand lac du Caucase et en ce début d’automne, c’est assez mort. Au programme, de la détente les pieds dans l’eau (on peut pas faire plus, elle est gelée), et découverte des lieux intéressants aux environs.