4h de train, 30 min de marche, 1 khachapuri, 1 lobiani et 30 min de minibus plus loin, nous arrivions (dimanche) à Borjomi. La ville est mondialement connue (si si mondialement, bande de noobs) pour sa source miraculeuse. 

Nous envisagions de commencer notre séjour par une sieste mais Salomé n’était pas de cet avis donc nous avons opté pour une balade de découverte. Honnêtement nous n’étions pas fâchés de sortir étant donné la tronche de la guesthouse: une chambre très vieillotte donnant sur la cuisine familiale pas bien fraîche non plus; mais il a bien fallu y rentrer pour la nuit… et quelle nuit! Salomé n’aimait visiblement pas l’endroit non plus et nous l’a fait comprendre à sa manière. À la 1ere heure le lendemain matin nous étions dehors, à la recherche d’un nouvel endroit ; ce qui n’a pas été trop difficile : on a trouvé notre bonheur 50m plus loin.

Ce problème réglé nous pouvions nous concentrer sur la ville dont l’intérêt réside essentiellement dans deux parcs : 

– le parc où se trouve la fameuse source, qui est devenu une sorte de parc d’attraction pas très intéressant si ce n’est qu’il est joliment situé dans une gorge et qu’un téléphérique offre une vue agréable sur le ville. Ça aurait été dommage de passer à côté d’un miracle donc nous avons bu à la source : l’eau est tiède et salée, on attend toujours le miracle…

-le parc national, une des plus grande forêt gardée intacte d’Europe. Nous étions partis pour une petite marche tranquille le long de la rivière qui s’est finalement transformée en rando. La montée était intense et la descente fastidieuse (450m de dénivelé dans un sens puis dans l’autre) mais une fois arrivés sur la crête, le panorama était époustouflant.

Malgré les courbatures, nous avons repris nos clics et nos clacs mercredi matin, avons joué des coudes pour nous trouver une place dans la marshrutka en direction d’Akhaltsikhe.

Nous avons visité une très belle forteresse rénovée il y a peu, qui abrite entre autres une mosquée et une médersa. Quand on a vu la forteresse, on a tout vu donc dès le lendemain nous levions le camp pour rejoindre Vardzia, une cité troglodyte construite au 12ème siècle par la reine Tamar, qui domine une magnifique vallée. C’est une véritable fourmilière qui a creusée dans la roche, impressionnant!

C’est avec ce superbe site que l’on a conclu notre étape géorgienne. Nous n’avons pas vu tout ce que nous espérions mais la météo nous force à poursuivre vers le sud, désormais à nous l’Arménie!