En 40h de train nous avons fait un saut immense : en « enjambant » la Russie, nous avons définitivement quitté l’Asie pour retrouver le vieux continent.
Nous avons renoué avec l’Europe en Ukraine, où l’on a retrouvé un air de comme à la maison et où tout est devenu plus facile : communiquer, s’orienter, trouver à manger… Tout ou presque est traduit en anglais, beaucoup de gens parlent anglais donc le recours aux mimes et aux dessins devient enfin moins fréquent. Qu’il est bon de comprendre et de se faire comprendre !
Autre fait appréciable, en n’étant plus visibles comme le nez au milieu de la figure, nous sommes redevenus des touristes anonymes. Et ça, c’est synonyme de tranquillité ; bien que cela parte d’une bonne intention, être interrogé 10 fois par jour sur sa nationalité et s’entendre énumérer les même références à chaque fois (bonjour monsieur , merci madame, Paris je t’aime, Jean-Paul Belmondo, Zinedine Zidane…), ça lasse.
Au delà de ça, Kiev est une très jolie ville qu’il est agréable de découvrir en flânant. Sa spécialité : les églises orthodoxes. Florilège :
A Lviv, le cadre est assez similaire, une vieille ville, beaucoup de vieilles pierres et une concentration assez impressionnante d’édifices religieux (mais pas tous orthodoxes cette fois).
Le beau temps aidant, nous avons retrouvé une ambiance estivale familière avec des terrasses , des marchands de glaces, des musiciens de rue… Alors on s’est pris au jeu : balades, sieste dans des parcs, bières en terrasse (1€ la pinte, à ce prix là franchement vous feriez pareil), les vacances quoi !
Les trajets en train devenant de plus en plus courts mais aussi de plus en plus cher, nous avançons à l’aveuglette : n’importe quelle destination tant que c’est la moins chère et ça nous rapproche de notre but ( = la boulangerie de Clinchamps et le Chalet Savoyard rue de Charonne) . C’est comme cela que nous avons débarqué à Cracovie après une courte (mais fort confortable) nuit de train.
Ce qui fait le charme de Cracovie, c’est sa ville close, sa grand place et son château (pas de photo du château, il n’est au programme que cet après-midi ! ) ;
ce qui fait sa triste renommée, c’est la proximité d’Auswitchz-Birkenau.
Difficile de conclure là-dessus alors on se passera de conclusion pour cette fois, merci de votre compréhension.